Au cœur de la programmation d’Expo 67, le Festival mondial est le plus important jamais présenté sur une période de six mois dans une même ville. Sa démesure marquera la scène montréalaise.
La critique qualifie de triomphe le gala d’inauguration du Festival mondial d’Expo 67 à la Place des Arts de Montréal le 29 avril 1967. En effet, la soirée a été grandiose et riche en émotion.
Une voix de crooner, un modèle de vigueur et d’élégance sur scène, ainsi se souvient-on de Joe Trouillot, ce grand homme de spectacle qui a fait danser les foules de Port-au-Prince à Montréal.
En 1956, Carmen Déziel chante Mes souliers bleus, reprise de la célèbre pièce d’Elvis Presley, Blue Suede Shoes. C’est la première chanteuse de la francophonie à enregistrer une chanson rock’n’roll en Amérique du Nord.
En transition, le Vieux-Montréal des années 1970 attire jeunes et anticonformistes. Sur la place Jacques-Cartier, la salle de spectacle de l’hôtel Nelson est l’un de ses lieux emblématiques.
Inaugurée en 1963, la Grande Salle de la Place des Arts enthousiasme experts et public. L’ajout de deux théâtres, hâté par Expo 67, crée un véritable complexe culturel au centre-ville de Montréal.
Depuis plus de 30 ans, le Club Balattou, bar-spectacle de la rue Saint-Laurent, est un endroit incontournable pour qui s’intéresse aux musiques d’ascendance africaine.
Depuis les années 1960, la musique latino-américaine s’est épanouie à Montréal. Riche de multiples origines, influences et fusions, elle a créé un pont entre les populations immigrantes et d’accueil.
Pionnier de la musique latino-américaine au Canada, figure majeure de ce genre et du jazz, « Tito Puente de Montréal », génie de la percussion, gagnant d’un prix Grammy… tel est Joé Armando.
Alys Robi est la première star internationale du Québec. Portée par un talent certain, la vedette des cabarets de la Main entame une véritable carrière internationale. Mais sa gloire sera éphémère.