Pour contrer l’épidémie de variole qui sévit à Montréal en 1885, le maire Honoré Beaugrand incite la population à se faire vacciner, mais cette idée suscite appréhensions et polémiques.
Créées en 1969, les classes d’accueil se déploient après l’adoption de la Charte de la langue française en 1977. Dans les années 2000, elles se multiplient pour répondre à une demande grandissante.
À la fin du XIXe siècle, les écoles montréalaises existantes accueillent un nombre croissant d’élèves immigrants. Cependant, des écoles portées par les communautés culturelles voient aussi le jour.
Depuis plusieurs décennies, le mouvement communautaire joue un rôle décisif pour l’avancement des droits de la personne et pour la justice sociale à Montréal.
Fondé en 1968, le Carrefour d’éducation populaire de Pointe-Saint-Charles est depuis au cœur de la vie communautaire du quartier.
Engagés dans la défense des droits des locataires montréalais, des comités logement se forment au début des années 1970 pour préserver le droit à un logis.
En 1995, un groupe de travailleuses du sexe fondent l’organisme Stella, l’amie de Maimie afin de d’améliorer leur qualité de vie et leurs conditions de travail à Montréal.
En 1981, une première maison de la culture ouvre ses portes à Montréal dans l’objectif de rendre la culture plus accessible dans les quartiers de la ville.
Au début des années 2000, après 20 années d’existence, de grandes transformations attendent le réseau des maisons de la culture. Plus que jamais, l’objectif est de démocratiser l’accès à la culture.
Accessibles et audacieuses, les maisons de la culture de Montréal sont, dès les années 1980, des lieux innovants de démocratisation culturelle.