Homme d’envergure, Jean Drapeau a décroché huit mandats à la mairie de Montréal et a lancé une série de grands projets qui ont transformé la ville. Il a cependant laissé un héritage controversé.
Homme de presse, Honoré Beaugrand devient maire de Montréal en 1885. Il s’attaque tout d’abord à la situation sanitaire critique de cette ville « crasseuse », où le risque d’épidémie est bien réel.
En 1937, Léa Roback réussit à syndicaliser 5 000 ouvrières après une grève féminine d’une ampleur inégalée à Montréal. Sa vie durant, elle s’est dévouée « à la cause des femmes et de l’humanité ».
Originaires de pays durement marqués par des régimes autoritaires communistes, les immigrants de l’Asie du Sud-Est apportent à Montréal un lourd bagage.
Venu en Chine pour soigner ses camarades communistes, le docteur Norman Bethune meurt moins de deux ans après son arrivée. Les Chinois le pleurent, et Mao rédige un texte élogieux à sa mémoire.
Peu nombreux à Montréal avant la décennie 1970, les Chiliens s’y établissent en grand nombre à la suite du coup d’État qui frappe leur pays en 1973.
L’installation des Péruviens à Montréal est récente, et ils font encore face à des obstacles économiques. Cependant, ce groupe est déjà très dynamique sur la scène culturelle de la métropole.
Au XXe siècle, de nombreux Colombiens se sont établis à Montréal, dans des conditions et pour des raisons très diverses. Ils forment aujourd’hui une communauté originale.
Trois vagues migratoires ont constitué la communauté latino-américaine montréalaise, qui s’est approprié son nouvel univers urbain grâce à la fréquentation de lieux d’expression identitaire.
Au tournant des XIXe et XXe siècles, Herbert B. Ames fait partie des quelques industriels qui luttent pour améliorer les conditions de vie de la classe ouvrière et amender ainsi toute la société.