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Le canal de Lachine

19 janvier 2016
Temps de lecture
4 minutes

En 1851, le canal de Lachine, premier maillon d’une chaîne de canaux reliant l’océan Atlantique et les Grand Lacs, fait de Montréal la principale porte d’entrée vers l’intérieur du continent.

Des ponts qui avaient la bougeotte!

Un canal, construit pour faciliter la navigation, représente un obstacle de taille pour le transport terrestre. On a donc érigé de nombreux ponts tout au long de l’histoire du canal de Lachine. Ils pouvaient être fixes (on devait alors démâter les voiliers), tournants ou basculants, et faits de pierre, de bois ou de métal... Le plus spectaculaire d’entre eux était sans contredit le pont CN-Wellington dont le tablier s’élevait à une hauteur de 10 étages pour laisser la voie libre aux navires.

Les éclusiers

Jusqu’à la fermeture du canal de Lachine à la circulation maritime commerciale en 1970, les cinq écluses, qui permettaient aux navires de franchir la dénivellation sur le fleuve Saint-Laurent entre le courant Sainte-Marie et le lac Saint-Louis, étaient sous la supervision des éclusiers.

Installés aux abords des écluses dans de petites guérites hexagonales, les éclusiers étaient responsables de l’ouverture et de la fermeture des portes du sas de l’écluse, de l’ouverture des vannes pour le remplissage de ladite écluse et de la sécurité des équipements. Ils étaient souvent le seul contact que les équipages de navires pouvaient avoir avec la population locale au cours de leur passage à Montréal.

Références bibliographiques

DESLOGES, Yvon. Le canal de Lachine : du tumulte des flots à l’essor industriel et urbain, 1860-1950, Sillery, Septentrion, 2002, 214 p.

Avant-après : Entrée du canal de Lachine

Vue aérienne montrant l’entrée du canal de Lachine et la partie ouest du Vieux-Montréal
Vue aérienne montrant l’entrée du canal de Lachine et la partie ouest du Vieux-Montréal

Canal de Lachine

Avant

XXe s. Le port et la ville [carte postale]. Bibliothèque et Archives nationales du Québec. CP 5663 CON.

Après

2014. Vue de la ville à partir du silo no 5, par Denis-Carl Robidoux. Centre d’histoire de Montréal.