Fait de papier, mais durable, le « sac à Tousignant » est un souvenir des épiceries de quartier indépendantes du même nom, où les Montréalais ont magasiné de 1916 à 1966.
Au début du XXe siècle, Carlos d’Alcantara immigre par amour à Montréal, où il concrétise son rêve d’horticulture. Aujourd’hui, ses descendants entretiennent toujours la tradition familiale.
Des pyramides de fruits et de légumes frais, des « cannages » à profusion, de la farine, du sucre, des céréales, du thé, du café : on trouve de tout chez Mme I. Steinberg, épicière.
Au début du XXe siècle, l’arrivée massive d’immigrants contribue à l’activité économique de la métropole. Certaines initiatives marqueront l’histoire commerciale de Montréal et du Québec.
Fraichement arrivé de Belgique, Auguste-Joseph de Bray lance, en 1910, le premier programme universitaire canadien en sciences commerciales. L’École des hautes études commerciales de Montréal est née.
Depuis le XIXe siècle, les immigrants chinois ont transformé à leur façon le paysage culturel de Montréal.
À la fin du XIXe siècle, Jos Song Long et sa buanderie intriguent les Montréalais : il est le premier immigrant d’origine chinoise à établir un commerce dans la ville.
L’organisme Logexpo a été le motif de multiples plaintes, critiques et moqueries, et même d’une enquête provinciale. Son but, fort louable, paraissait pourtant assez simple.
Le succès de la famille Shearer, d’abord ancré dans les affaires commerciales de Montréal, s’étend au XXe siècle jusqu’à Hollywood.
En 1908, l’ingénieur allemand Émile Berliner fait construire une usine à Saint-Henri pour y produire sa toute nouvelle invention : le gramophone.