Chèvrefeuille du Canada

Végétaux indigènes

Légende : Feuilles du chèvrefeuille du Canada.
Credit : © Trame-Verte

Groupe d'onglets

Informations générales

Description et éléments caractéristiques

Le chèvrefeuille du Canada est un arbuste à port arrondi, irrégulier et peu dense. Ses branches sarmenteuses sont érigées puis arquées.
Les feuilles caduques sont opposées, courtement pétiolées et ovées. Leur pourtour est cilié. Elles sont vertes sur les deux faces et deviennent jaunes à l’automne. C’est le seul chèvrefeuille dont la feuille est dépourvue de pubescence à maturité, exclusion faite des cils en marge.
La floraison est très printanière. Les fleurs sont groupées par deux, d’un vert jaunâtre, avec un long pédoncule à l’aisselle des feuilles.
Le fruit comestible en forme de baie devient rouge à maturité et est jumelé par paires.

Énoncé d'intérêt

Le chèvrefeuille du Canada est un arbuste originaire d’Amérique du Nord qui ne dépasse pas 1,5 m de hauteur et qui pousse lentement. Il s’adapte tant aux conditions ombragées des sous-bois qu’aux situations ensoleillées.
Le chèvrefeuille du Canada est très fréquent au mont Royal où le meilleur endroit pour l’observer en abondance est sans nul doute en face du belvédère Camillien-Houde (site d’observation 1). Le peuplement observé à cet endroit porte d’ailleurs l’appellation de « friche à chèvrefeuille du Canada » du fait que cet arbuste y figure parmi les espèces dominantes.
Les tribus indigènes d’Amérique du Nord utilisaient autrefois cette plante pour soigner les maladies vénériennes, les chancres causés par la syphilis, ainsi que pour ses effets diurétiques et sédatifs.
Outre ses vertus médicinales, cette plante est intéressante pour sa capacité d’adaptation et sa valeur ornementale élevée, particulièrement lors de sa floraison. Ses fruits semblent comestibles, mais sont appréciés surtout par les oiseaux.

Fréquence et statut : 
  • Commune
Type d'écosystème : 
  • Forestier
  • Prairie/Friche
  • Milieux perturbés
  • Affleurement rocheux
Type de sol : 
Affectionne un sol pauvre ou riche, mais lourd, humide au pH légèrement acide.
Type de drainage : 
  • Bon

Fonctions et usages

  • Abri ou habitat faunique
  • Aménagements ornementaux
  • Médicinale/pharmaceutique
  • Naturalisation
  • Nourriture pour la faune
  • Restauration de site dégradé ou perturbé

Documentations

Références bibliographiques

DUMONT, Bertrand. Guide des arbres, arbustes et conifères pour le Québec. Saint-Constant, Antoine Broquet, 2005, p. 311.

FRÈRE MARIE-VICTORIN. Flore Laurentienne. M. à .j. et ann. par Luc BROUILLET, Stuart. G. HAY et Isabelle GOULET en collaboration avec Marcel BLONDEAU, Jacques CAYOUETTE et Jacques LABRECQUE, Chenelière Éducation, Montréal, Gaëtan Morin, 3e éd., 1995, p. 537.

GOOGLE MAPS. « Parc Mont-Royal, Montréal, Qc ». (Échelle variée). [Street-map]. [En ligne]. Consulté le-06-2012.

LÉGER, Annie. « Liste des plantes vasculaires médicinales indigènes du Québec », dans Biodiversité des plantes médicinales québécoises et dispositifs de protection de la biodiversité et de l’environnement, 2008, p. 142. Mémoire comme exigence partielle pour la maîtrise en science de l’environnement, Montréal, Université du Québec à Montréal. [En ligne]. Consulté le 17-06-2012.

MARINEAU, Kim et Marie-Ève DION. Inventaire de la végétation terrestre du mont Royal 2006-2007. Rapport d’inventaire réalisé pour le Bureau du Mont-Royal. Montréal, Ville de Montréal, 2008, p. 14, 30, 88 et 91.

MINISTÈRE DE L'ÉNERGIE ET DES RESSOURCES NATURELLES. Petite flore forestière du Québec. Québec, Les Publications du Québec, 2e éd. rev. et augm. 1990, p. 132.

MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT DU QUÉBEC.  « Les bois de l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal », 2003. (Photographie aérienne analogique). 1:1400, couleur. [En ligne]. Consulté le 17-06-2012.

PIXABAY. Un site sur les images et les symboles. [En ligne]. Consulté le 08-06-2012.

PLANTS FOR A FUTURE. « Lonicera canadensis », 2012.  [En ligne]. Consulté le 17-06-2012.

POITRAS, Claire. L’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal, une montagne dans la ville : Une identité façonnée par les interactions entre les activités humaines et un milieu naturel. Rapport présenté au Bureau du Mont-Royal et au ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, Montréal, Ville de Montréal, 2005, p. 64-68.

Sites d'observation
Site d’observation 1 : Friche à chèvrefeuille du Canada
Arrondissement/ville : 
  • Ville-Marie
Nom de l'institution : 
Parc du Mont-Royal, en face du belvédère Camillien-Houde
Adresse : 
Montréal 45° 30' 33.786" N, 73° 35' 29.2488" W
Sommet : 
  • Colline Mont-Royal
Site d’observation 2 : Frênaie d’Amérique à érable de Norvège
Arrondissement/ville : 
  • Ville-Marie
Nom de l'institution : 
Bois de l’Hôpital Royal Victoria
Adresse : 
Montréal 45° 30' 22.0284" N, 73° 34' 52.806" W
Sommet : 
  • Colline Mont-Royal
Site d’observation 3 : Frênaie d’Amérique à érable à sucre
Arrondissement/ville : 
  • Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce
Nom de l'institution : 
Oratoire Saint-Joseph, Petit Bois (nord)
Adresse : 
Montréal 45° 29' 28.7592" N, 73° 36' 56.3436" W
Sommet : 
  • Colline Westmount
Site d’observation 4 : Chênaie rouge à frêne d’Amérique
Arrondissement/ville : 
  • Outremont
Nom de l'institution : 
Bois Saint-Jean-Baptiste, ancienne propriété des Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie
Adresse : 
Montréal 45° 30' 33.9192" N, 73° 36' 20.502" W
Sommet : 
  • Colline Outremont
Site d’observation 5 : Frênaie d’Amérique à chêne rouge
Arrondissement/ville : 
  • Ville-Marie
Nom de l'institution : 
Parc du Mont-Royal, secteur de la croix
Adresse : 
Montréal 45° 30' 31.6584" N, 73° 35' 18.0852" W
Sommet : 
  • Colline Mont-Royal
Toposéquence
Localisation du chèvrefeuille du Canada sur la toposéquence du Mont-Royal.

Espèce (latin)

Lonicera canadensis Bartr

Genre

Lonicera

Famille

Caprifoliacées