La montagne ressource (1535-1840)

"Montréal vu de la montagne". Dès la Conquête, les peintres gravissent la montagne et commencent une longue tradition de représenter la ville du point de vue de la montagne. Aquarelle, plume et encre sur papier vélin.

Dès la Conquête, les peintres gravissent la montagne et commencent une longue tradition de représenter la ville du point de vue de la montagne.

Crédit : James Peachey, 1784

Copyright : © Bibliothèque et Archives Canada

Source : Bibliothèque et Archives Canada, Collection de Canadiana Peter Winkworth, e000835923 Aquarelle, plume et encre sur papier vélin

Le premieres empreintes humaines

Les ressources naturelles abondantes de la montagne attirent de longue date les Premières Nations qui, après être venues sporadiquement, y construisent un village : Hochelaga. Cette présence séculaire se révèle peu à peu aujourd’hui à travers ses traces archéologiques. Puis, les Européens découvrent et nomment le mont Royal au 16e siècle. Les Montréalais, établis près du fleuve en 1642, fréquentent la montagne comme lieu de pèlerinage et d’approvisionnement, notamment. Ce n’est toutefois que vingt ans après la fondation de la ville que la première institution est érigée sur le flanc nord : les seigneurs de l’île, les Sulpiciens, apposent sur le paysage leur empreinte de bois et de pierre avec la construction de leur mission de la montagne.