Les Iroquoiens du Saint-Laurent (Jusqu’au 16e siècle)

Résidents d’Hochelaga
Une Iroquoienne avec son enfant, tenant un épi de maïs.

Une Iroquoienne avec son enfant, tenant un épi de maïs, détail d’une illustration tirée de : Les voyages de la Nouvelle France occidentale, dicte Canada…

Crédit : Samuel de Champlain, 1612

Copyright : © Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Source : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, détail tiré de Champlain, Samuel de,  Les voyages de la Nouvelle France occidentale, dicte Canada faits par le Sr de Champlain…  Paris, Chez Pierre Le-Mur, 1632, p. 291, illustration « F ».

Les racines autochtones

Les Iroquoiens du Saint-Laurent,  premiers habitants de la montagne, cultivent maïs, courges et haricots sur ses flancs, dans de grands champs fertiles. Leur village se nomme Hochelaga, rapporte l’explorateur français Jacques Cartier qui le visite en 1535. Toutefois, lorsque Samuel de Champlain revient sur l’île en 1603, il ne retrouve pas cette communauté; son emplacement exact fait d’ailleurs toujours l’objet d’hypothèses. La présence autochtone se révèle néanmoins à différents endroits du Site patrimonial du Mont-Royal, à travers les traces d’un lieu de campement ou de sépultures. Les Amérindiens ont, les premiers, bénéficié des généreuses ressources de la montagne

Traces actuelles :

  • Sépultures à divers lieux du mont Royal
  • Artefacts archéologiques mis au jour sur la montagne et conservés dans les collections de musées montréalais et à la Réserve des collections archéologiques de la Ville de Montréal.

 

Légende : La présence autochtone se profile à travers les fouilles archéologiques, comme celles qui ont eu lieu chemin Queen-Mary, devant le Collège Notre-Dame, et qui ont mis au jour des sépultures.
Source : Ville de Montréal
Credit : Air Imex ltée

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