Dans les années 1990, l’École polytechnique de Montréal a besoin de nouveaux espaces, et ce, malgré les travaux d’agrandissement effectués au fils des ans. Dès 1997, on prévoit la construction d’un nouveau pavillon, mais il faudra attendre en 2002 pour sa concrétisation.
Les pavillons Claudette-MacKay-Lassonde et Pierre-Lassonde occupent un même bâtiment situé en contrebas de l’École polytechnique, sur l’emplacement qui accueillait jadis le pavillon administratif, construit dans les années 1960 et démoli pour permettre la construction du nouvel édifice de l’École polytechnique.
Conçu par un consortium formé de trois firmes d’architectes, le bâtiment, plusieurs fois primé, est également le premier édifice institutionnel au Québec à avoir obtenu la certification Leadership in Energy and Environmental Design Or (LEED). Massif, il jouit du boulevard Édouard-Montpetit d’une excellente visibilité, affirmant ainsi la présence de l’École polytechnique sur le campus.
Ses volumes étagés épousent la dénivellation du site et l’horizontalité du traitement des façades, en plus de rappeler celle du bâtiment principal de l’institution, évoque les strates du roc de la montagne. Ce choix vise également à ne pas faire ombrage au pavillon Roger-Gaudry, de l’architecte Ernest Cormier. La brique chamois et le verre employés pour le revêtement extérieur permettent la conservation de l’homogénéité architecturale du campus.
Inauguré officiellement le 3 octobre 2005, l’édifice, où logent les pavillons Claudette-MacKay-Lassonde et Pierre-Lassonde, porte les noms de deux diplômés de l’École polytechnique qui ont offert un don important pour la réalisation du bâtiment.