Scandale! Vice, crime et moralité à Montréal, 1940-1960 est une exposition d’envergure présentée par le Centre d’histoire de 2013 à 2017. Les dessous de cet événement sont ici dévoilés.
Nommé chef de la police de Montréal en 1947, Albert Langlois a été condamné et déclaré inapte à occuper des charges municipales à la suite de l’enquête Caron. Mais il a fait appel.
Juge de la cour municipale, puis chef de la police de Montréal de 1931 à 1946, Fernand Dufresne sera condamné dans le cadre de l’enquête Caron tenue au début des années 1950.
Au milieu du XXe siècle, Montréal a déjà établi sa réputation de ville gastronomique. À toute heure, elle peut satisfaire tous les palais et tous les portefeuilles.
Dans les années 1940, l’Américaine Lili St-Cyr, véritable légende du striptease, considère Montréal comme sa « vraie patrie ».
Journaliste, chroniqueur, écrivain, spécialiste de la scène nocturne, Al Palmer a participé à la légende de Montréal, la ville dont il était amoureux.
Avocat puis directeur adjoint de la police, l’incorruptible Pacifique Plante s’attaque dès les années 1940 au Montréal interlope et à la corruption. Cette lutte lui coûtera cher.
Les années 1940-1950 sont celles de l’apogée de la pègre montréalaise. Les membres influents de cette « famille » infiltraient tous les milieux et nouaient des relations troubles.
La prostitution a été un commerce florissant et persistant à Montréal. Marquant l’imaginaire, certaines tenancières et maisons pourraient faire oublier le quotidien sordide des « filles ».
Maître du monde du jeu et des paris illégaux, riche homme d’affaires, Harry Ship bénéficiait impunément du système de protection policière qui sévissait à Montréal dans les années 1940.