Oui, certains Montréalais ont réellement possédé des esclaves. On estime à 4000 le nombre de Noirs et d’Autochtones réduits en esclavage en Nouvelle-France puis dans la colonie britannique.
Saviez-vous que Montréal manqua devenir américaine, et avec elle tout le Québec, parce que les colons de la Nouvelle-Angleterre se révoltaient contre leur mère patrie?
Depuis 1809, la colonne Nelson affronte quotidiennement les intempéries et les critiques politiques. Pour certains Montréalais, elle symbolise en effet l’impérialisme britannique du XIXe siècle.
Du fortin de l’époque française à la forteresse britannique, l’histoire militaire de l’île Sainte-Hélène est séculaire. Et aujourd’hui encore, sa vocation muséale est liée à son passé guerrier.
En 1833, 42 Montréalais élisent, indirectement, le premier maire de la ville, Jacques Viger. C’est la naissance de la politique municipale et l’entrée d’un homme dans l’histoire de Montréal.
Bien plus qu’un tavernier haut en couleur, Charles McKiernan fut une figure des luttes sociales à Montréal. Poète et philanthrope, il a notamment soutenu les grévistes du canal de Lachine en 1877.
Né au Haut-Canada en 1798, Allan Napier MacNab est considéré à juste titre comme un tory pur et dur. Il mène une carrière politique houleuse, ponctuée de discours enflammés et d’échanges musclés.
Sur les rives de l’île de Montréal, on voit accoster, entre 1776 et 1785, de nombreux Anglo-Américains. Venant des Treize Colonies, ils fuient la guerre.
Alors qu’en 1760, le Canada bascule dans l’univers colonial anglais d’Amérique, plusieurs marchands britanniques voient Montréal comme un lieu d’affaires prometteur!