Au nom de la modernisation — autoroutes, métro, Expo 67, complexes immobiliers, hôtels, institutions — disparaissent des pans entiers du patrimoine bâti de la métropole dans les années 1950 et 1960.
Gérard Beaudet est professeur d’urbanisme à l’Université de Montréal. Il a été interviewé dans le cadre de l’exposition-documentaire du Centre d’histoire Quartiers disparus.
La construction de la gare Windsor, en 1887, dote le Canadien Pacifique d’un siège social et d’une gare à la hauteur de la progression exceptionnelle de cette entreprise de chemin de fer.
Conçu pour l’Expo, Habitat 67 est une œuvre emblématique de l’architecture montréalaise contemporaine, alliant densité et intimité dans un ensemble résolument avant-gardiste, aux portes de la ville.
L’église Saint-Enfant-Jésus du Mile-End est exceptionnelle à plusieurs titres : son architecture, sa décoration, sa qualité de témoin de l’urbanisation et de l’emprise de l’Église sur la société.
Entre 1887 et 1911, le centre-ville de Côte-Saint-Paul se dote de plusieurs bâtiments remarquables. Dessinés par des architectes de renom, ils sont le signe de l’expansion de ce secteur de Montréal.
Dans les années 1980, le gigantesque projet de coopératives du quartier montréalais Milton Parc est tout aussi emblématique que la lutte citoyenne qui en a été le prélude.
Le quartier montréalais Milton Parc a été le lieu d’une lutte emblématique entre citoyens et promoteurs immobiliers. Ce long conflit s’est déclaré à la fin des années 1960.
De nombreux bâtiments montréalais possèdent toujours leurs plaques d’adresse émaillées bleu et blanc. Apparues au début du XXe siècle, elles sont aujourd’hui en voie de disparaître.
La maison Déloche, érigée en plein cœur de l’ancien village Saint-Augustin, figure parmi les plus anciennes résidences du secteur qu’on appelle aujourd’hui « Saint-Henri ».