Comment, au début du XVIIIe siècle, de jeunes Anglo-Américaines, les sœurs French, se retrouvent-elles à Montréal, alors territoire ennemi?
Modeste secteur dans la partie ouest du Vieux-Montréal, la place D’Youville cache bien ses secrets. Pourtant cet espace public dévoile des traces de toutes les époques!
Garde-magasin du roi à Montréal pendant 39 ans, né en 1668 en France, Étienne Rocbert de la Morandière retourne vivre dans son pays d’origine, avec grand regret, à la fin de sa vie.
Durant le Régime français, la profession de sage-femme est une des seules que peuvent pratiquer les femmes. Anne Courtemanche est une des premières sages-femmes connues de Longue-Pointe.
Oui, certains Montréalais ont réellement possédé des esclaves. On estime à 4000 le nombre de Noirs et d’Amérindiens réduits en esclavage en Nouvelle-France puis dans la colonie britannique.
En 1734, l’esclave Angélique est accusée d’avoir incendié Montréal. Les documents d’archives permettent de reconstituer son procès et son exécution. Ils laissent cependant planer de nombreux doutes.
Condamnée pour incendiat, Angélique était une esclave noire, arrivée à Montréal en 1729. Les documents du procès dévoilent certains pans de la vie de cette jeune femme, révoltée ou bouc émissaire.
Gens d’Église, de guerre, de commerce et de métier, mais aussi petites gens peuplent le Montréal de la Nouvelle-France. Dans cette société, tous se connaissent, mais ne se fréquentent pas forcément.
Parcourons Montréal en 1734, et imaginons la vie des habitants de cette petite ville coloniale, française et catholique. Cité de commerçants et de militaires, elle couvre le Vieux-Montréal actuel.
En avril 1734, un incendie ravage Montréal. L’Hôtel-Dieu et 45 maisons sont détruits, des centaines d’habitants, qui ont tout perdu, sont à la rue. Et, comme le feu, une rumeur se répand rapidement…