Au cours des XIXe et XXe siècles, divers groupes d’immigrants érigent dans Milton Parc des lieux de culte propres à leur confession. Ils servent leur foi, mais aussi le lien social.
Fondée il y a plus de deux siècles grâce à un don de James McGill, l’université McGill est alors précurseure dans bien des domaines. Son expansion lui a assuré une notoriété internationale.
Stratégique dès le XIXe siècle, un croisement routier de Milton Parc est doté, de 1959 à 2008, d’une infrastructure controversée. Aujourd’hui, sécurité et échelle humaine ont été retrouvées.
La renommée architecte montréalaise Phyllis Lambert est une ardente défenseure du patrimoine et de la démocratie participative. Elle a notamment soutenu les citoyens de Milton Parc.
Dans le quartier Milton Parc, les Montréalais reçoivent depuis 1843 divers soins médicaux dans d’autres établissements que l’Hôtel-Dieu, qui ont aussi formé de nombreuses infirmières.
Jusqu’au début du XIXe siècle, les secteurs de la côte à Baron et du mont Sainte-Famille évoluent en parallèle. Par la suite, l’urbanisation accélérée fait naître Milton Parc de leur jonction.
Au cours du XIXe siècle, les Montréalais ont pu visiter cinq jardins appartenant à J. É. Guilbault. Évoluant de la pépinière au parc d’attractions, ces lieux étaient alors dans l’air du temps.
Inaugurée en 1923, l’École des beaux-arts de Montréal offre une formation publique et professionnelle dans le domaine des arts. Elle comble ainsi un criant besoin, économique comme politique.
Fondé au XVIIe siècle, puis établi en 1861 dans le futur quartier Milton Parc qu’il a fortement marqué, l’Hôtel-Dieu a été au service de la santé des Montréalais pendant près de 380 ans.
Dans les années 1980, le gigantesque projet de coopératives du quartier montréalais Milton Parc est tout aussi emblématique que la lutte citoyenne qui en a été le prélude.