Le krach de 1929 frappe durement les Montréalais. Montréal ainsi que plusieurs villes soutenues par les gouvernements fédéral et provincial mettent graduellement en place des « secours directs ».
Créer le Jardin botanique de Montréal pendant des années de crise était un véritable défi. Ce bijou de nature au cœur de la ville a pourtant pris forme, grâce au frère Marie-Victorin.
Au XXe siècle, un inexorable déclin marque Griffintown : la population quitte les taudis tandis que l’industrie s’essouffle. Pendant les années 1990 s’amorce pourtant un spectaculaire retour à la vie.
Trois vagues migratoires ont constitué la communauté latino-américaine montréalaise, qui s’est approprié son nouvel univers urbain grâce à la fréquentation de lieux d’expression identitaire.
Au XXe siècle, de nombreux Colombiens se sont établis à Montréal, dans des conditions et pour des raisons très diverses. Ils forment aujourd’hui une communauté originale.
Maire de Montréal pendant 17 ans, Houde est connu notamment pour sa détention due à son opposition à l’enregistrement national et pour sa tolérance envers certaines activités illicites.
La Grande Dépression amène Bethune à repenser le rôle de l’État dans le système de santé. Puis un voyage en URSS lui confirme que d’autres modèles sociopolitiques sont possibles.
Nombreux à transiter par Montréal au XIXe siècle, les Scandinaves s’y installent aussi peu à peu. Leur présence s’affirme à travers la création d’associations au XXe siècle.
Avec toujours autant d’acuité, le roman de Gabrielle Roy, Bonheur d’occasion, entraîne le lecteur au cœur du quartier Saint-Henri et témoigne de la dureté de la vie des ouvriers d’alors.
Le marché Atwater, construit en 1932, est l’un des legs de la Grande Dépression à Montréal. Lieu de commerce et d’événements, ce bâtiment de grande envergure est aujourd’hui toujours aussi attractif.