Les récits de Charlotte Führer ont sans doute fait sourciller ses contemporains. Aujourd’hui, ils sont l’occasion de jeter un regard sur l’histoire d’une Allemande au cœur du Montréal victorien.
En 1923, les Montréalais reçoivent un cadeau aussi inespéré que généreux. Dans son testament, l’avocat Charles Campbell leur offre, notamment, parcs et concerts gratuits.
On le surnommait « le médecin des pauvres », et une école portait son nom de son vivant. Portrait du docteur Baril qui eut une énorme influence de 1883 à 1913 dans le quartier Hochelaga.
Durant le Régime français, la profession de sage-femme est une des seules que peuvent pratiquer les femmes. Anne Courtemanche est une des premières sages-femmes connues de Longue-Pointe.
Venu en Chine pour soigner ses camarades communistes, le docteur Norman Bethune meurt moins de deux ans après son arrivée. Les Chinois le pleurent, et Mao rédige un texte élogieux à sa mémoire.
La Grande Dépression amène Bethune à repenser le rôle de l’État dans le système de santé. Puis un voyage en URSS lui confirme que d’autres modèles sociopolitiques sont possibles.
Atteint de tuberculose, Bethune profite d’un séjour en sanatorium pour parfaire ses connaissances de la maladie. Il s’établit à Montréal, une fois guéri, pour combattre ce fléau.
À Montréal, Bethune reçoit chez lui les figures pionnières de l’art moderne au Canada. S’adonnant lui-même à la poésie et à la peinture, il expose au Salon du printemps de 1935.
Le célèbre médecin canadien a été marié deux fois à la même femme! Après l’échec de cette relation avec une belle Écossaise, il tombe amoureux d’une artiste montréalaise dont le cœur est déjà pris.
Né dans un village ontarien, Bethune est élevé par une famille religieuse qui l’influence grandement. La Première Guerre interrompt ses études, mais ne le dissuade pas de devenir chirurgien.