La municipalité Saint-Jean-Baptiste a été intégrée à Montréal, son marché a disparu. Mais le souvenir de cet ancien lieu de commerce et de vie reste dans la mémoire du Plateau Mont-Royal.
Jusqu’au début du XIXe siècle, de multiples ruisseaux et petites rivières parcouraient l’île de Montréal. Transformés pour la plupart en égouts collecteurs, peu ont survécu à l’urbanisation.
Les berges de l’île de Montréal ont été grandement transformées par le développement portuaire et l’urbanisation. Des pressions citoyennes ont toutefois permis d’en revitaliser certaines portions.
Territoire agricole puis zone industrielle marquée par le chemin de fer, La Petite-Patrie, quartier du marché Jean-Talon et de la Plaza St-Hubert, invite à découvrir sa riche histoire.
Datant de la fin du XIXe siècle, les demeures d’inspiration victorienne de la rue May ont disparu en 2015. Car cette ancienne voie a fait place au tout nouveau pont Samuel-De Champlain.
Dans ce lieu, dont la vocation sera tour à tour religieuse, administrative et récréative, commence l’histoire d’Hochelaga dans la première moitié du XIXe siècle.
La maison Déloche, érigée en plein cœur de l’ancien village Saint-Augustin, figure parmi les plus anciennes résidences du secteur qu’on appelle aujourd’hui « Saint-Henri ».
Tanneries et carrières ont fortement marqué l’histoire du Mile End, car elles ont conduit à l’édification d’un premier village, puis à la création de la municipalité de la Côte-Saint-Louis.
Le secteur qui deviendra le quartier montréalais du Mile End porte ce nom depuis la première moitié du XIXe siècle. Les habitants l’ont baptisé ainsi pour trois raisons.
La construction d’une imposante église dans la rue Saint-Jacques, en 1869, amorce le développement d’une place animée au cœur de Saint-Henri.