Célébrée à Montréal dès le XVIIe, la Fête-Dieu est contestée par des groupes protestants au XIXe. Tenue 60 jours après Pâques, elle donne lieu à des processions majestueuses jusqu’aux années 1960.
La construction du site de l’Exposition en moins d’un an relevait de l’impossible. Une fastueuse cérémonie célèbre cet accomplissement et annonce au monde que l’Exposition sera prête à temps.
En 1963, Montréal officialise en grande pompe le début de l’agrandissement de l’île Sainte-Hélène. Il faut montrer aux journalistes et aux têtes dirigeantes du monde que tout est sous contrôle.
Le thème Terre des Hommes donnait un sens profondément humaniste à l’Exposition de Montréal. Il invitait l’humanité à réfléchir sur son futur et surtout sur son rôle dans ce futur.
La lourde organisation d’une exposition universelle est sous la responsabilité d’un commissaire général et de son adjoint. Or, la désignation des têtes dirigeantes d’Expo 67 fut une véritable saga.
Outil indispensable pour la conception et la réalisation d’un tel événement, le plan directeur d’Expo 67 a permis de transformer des rêves en réalité. Ceci au terme de très nombreuses évolutions.
Le choix du logo d’Expo 67, qui appartient maintenant au patrimoine de Montréal et du Canada, a été une véritable saga, marquée par un bras de fer entre la Compagnie canadienne de l’Exposition universelle de 1967 et le Parlement.
En mars, Montréal prend des airs irlandais et se couvre de vert pour le défilé de la Saint-Patrick. Des centaines de milliers de Montréalais s’assemblent pour dire : « Kiss Me, I’m Irish! »
Une vaste opération de séduction est orchestrée par les commissaires de l’Exposition pour obtenir la participation du plus grand nombre de pays possible, malgré les tensions internationales.
Pénible et tortueux, le processus pour l’obtention d’Expo 67 a été la première étape de l’organisation d’une des expositions les plus marquantes, et certainement la plus populaire, du XXe siècle.