Jusqu’au début du XIXe siècle, les secteurs de la côte à Baron et du mont Sainte-Famille évoluent en parallèle. Par la suite, l’urbanisation accélérée fait naître Milton Parc de leur jonction.
Le Centre d’histoire de Montréal se métamorphosera en MEM, pour déployer sa mission de faire connaitre la ville, tout en intégrant les multiples histoires que garde en mémoire chaque Montréalais.
Au XIXe siècle, l’état de santé des Montréalais s’aggravant, des mesures sont prises pour enrayer les plus graves épidémies. Les autorités sont enfin convaincues de la nécessité de l’hygiène.
Seuls des documents témoignent encore de l’existence de la synagogue autrichienne et hongroise qui a abrité la congrégation Shaare Tefilah au début du XXe siècle dans le quartier Milton Parc.
Construite en 1905, la rotonde du CN, énorme atelier ferroviaire circulaire, a longtemps été l’un des pôles de l’activité économique du quartier Saint-Henri.
Le Plateau-Mont-Royal a vibré au rythme des bars lesbiens dans les années 1980. Une communauté lesbienne dynamique s’y est formée, puis développée, avant d’évoluer vers d’autres secteurs de Montréal.
Disparu trop tôt, Robert Gravel, comédien hors du commun, a contribué à l’évolution de la pratique théâtrale au Québec et a cocréé la Ligue Nationale d’Improvisation.
Arrivés à Montréal à partir des années 1980, des artistes et des intellectuels iraniens y forment des groupes culturels, littéraires et artistiques qui mettent la culture perse à l’honneur.
Avec toujours autant d’acuité, le roman de Gabrielle Roy, Bonheur d’occasion, entraîne le lecteur au cœur du quartier Saint-Henri et témoigne de la dureté de la vie des ouvriers d’alors.
La maison Déloche, érigée en plein cœur de l’ancien village Saint-Augustin, figure parmi les plus anciennes résidences du secteur qu’on appelle aujourd’hui « Saint-Henri ».