« L’âme éternelle de la vieille Chine danse, la nuit, dans la ville chinoise de Montréal. » La Revue Moderne évoque ainsi, en 1937, un espace exotique toujours bien connu des Montréalais.
De nombreux enjeux d’aménagement urbain sont d’actualité au Quartier chinois. Plusieurs groupes travaillent pour en faire un endroit qui porte fièrement son héritage culturel et où il fait bon vivre.
L’Hôpital chinois est un des emblèmes de la communauté sinophone de Montréal. Une statue de Confucius veille sur cette institution unique en son genre, inaugurée en 1918.
Pendant la première moitié du XXe siècle, le Quartier latin a constitué l’un des principaux foyers intellectuels de l’Amérique française. Il a renoué avec ce dynamisme culturel dans les années 1970.
Depuis le XIXe siècle, les immigrants chinois ont transformé à leur façon le paysage culturel de Montréal.
Dans les années 1970, les leaders de la communauté chinoise de Montréal s’organisent pour préserver une large part du Quartier chinois menacée de démolition.
Longtemps, ce quartier est habité par une population canadienne-française qui travaille dans les manufactures de Montréal. De 1960 à 1963, des centaines de familles vivant dans ce secteur ouvrier doivent déménager.
Dans les années 1930, 1940 et 1950, le quartier ouvrier Red Light est reconnu pour sa vie nocturne mouvementée. Des activités illicites, comme la prostitution et le crime organisé, s’y déroulent.
Bien implantées dans leur milieu, les maisons de la culture de Montréal travaillent depuis 40 ans à resserrer le tissu social dans les quartiers où elles se trouvent.
Le Faubourg à m’lasse, appellation familière et non officielle, est un quartier populaire canadien-français composé de maisons à deux ou trois étages et de services de proximité.