Que ce soit par une église aux dômes impressionnants ou par un commerce aux saveurs européennes, la présence des Européens de l’Est à Montréal est visible dans tous les quartiers.
Louis Muhlstock, comme d’autres peintres juifs de Montréal, se consacre longtemps aux petites gens et aux paysages urbains. Artiste de renom, il est exposé au Canada et à l’étranger.
Seuls des documents témoignent encore de l’existence de la synagogue autrichienne et hongroise qui a abrité la congrégation Shaare Tefilah au début du XXe siècle dans le quartier Milton Parc.
L’histoire du Mile End au XXe siècle est étroitement associée à celle de la communauté juive. Deux institutions, aux visées contrastées, y ont profondément laissé leur marque.
Le boulevard Saint-Laurent abrite la salle de spectacle montréalaise, la Sala Rossa. Alors que ses murs résonnent au rythme de la musique, les échos de son histoire restent à découvrir.
Les premiers immigrants maghrébins s’installent à Montréal dans les années 1950. Quarante ans plus tard, étudiants et demandeurs d’asile du Maghreb y arrivent nombreux.
Au début du XXe siècle, l’arrivée massive d’immigrants contribue à l’activité économique de la métropole. Certaines initiatives marqueront l’histoire commerciale de Montréal et du Québec.
Des commerces, comme le célèbre restaurant Schwartz’s, représentent les emblèmes visibles d’une communauté dont les contributions sont passées à l’histoire.
Des pyramides de fruits et de légumes frais, des « cannages » à profusion, de la farine, du sucre, des céréales, du thé, du café : on trouve de tout chez Mme I. Steinberg, épicière.
Au début du XXe siècle, des milliers de juifs d’Europe de l’Est débarquent à Montréal et sont embauchés dans les usines. Ils apportent des idéaux politiques qui vont marquer les luttes ouvrières.