Territoire agricole puis zone industrielle marquée par le chemin de fer, La Petite-Patrie, quartier du marché Jean-Talon et de la Plaza St-Hubert, invite à découvrir sa riche histoire.
Quartier industriel vibrant à la fin du XIXe siècle, la Petite-Bourgogne a hébergé plusieurs communautés culturelles au cours de son histoire.
Au XXe siècle, un inexorable déclin marque Griffintown : la population quitte les taudis tandis que l’industrie s’essouffle. Pendant les années 1990 s’amorce pourtant un spectaculaire retour à la vie.
Domaine agricole sous le Régime français, Griffintown devient un des pivots de l’industrialisation montréalaise au XIXe siècle. C’est seulement une des étonnantes transformations qu’il a connues.
Au début du XXe siècle, la Canadian Tube & Steel Company, établie à Ville-Émard, contribue à l’essor industriel et résidentiel du quartier.
La maison Déloche, érigée en plein cœur de l’ancien village Saint-Augustin, figure parmi les plus anciennes résidences du secteur qu’on appelle aujourd’hui « Saint-Henri ».
Créée en 1872, la filature de Victor Hudon restera toujours pour les gens de Hochelaga « la Hudon », malgré plusieurs fusions. Il est vrai qu’elle a marqué l’histoire industrielle du quartier.
À partir des années 1870, le village d’Hochelaga s’industrialise rapidement et le manque de logements est criant. La filature Hudon construit donc des habitations, principalement pour sa main-d’œuvre.
À l’aube du XXe siècle, des milliers de saisonniers italiens arrivent au printemps pour travailler sur les grands chantiers du pays. Ils annoncent une vague migratoire qui marquera Montréal.
Peu connu, l’homme d’affaires Victor Hudon a cependant joué un rôle important dans le développement de l’industrie cotonnière du Canada au XIXe siècle, et a grandement participé à l’essor d’Hochelaga.