Le boum démographique des années 1960 ainsi qu’une immigration aux origines nouvelles ont transformé Montréal. Ouverte sur la planète entière, Expo 67 a été une introduction à cette métamorphose.
En 1967, Judy Rebick, jeune étudiante, héberge deux groupes de rock emblématiques de la contreculture. Invités à visiter l’Exposition de Montréal, ils s’en désintéressent complètement.
À partir des années 1880, de nombreux clubs sportifs et les premiers Carnavals d’hiver offrent de nouveaux divertissements à l’élite bourgeoise montréalaise. Mais ces plaisirs lui sont réservés.
Quelques chiffres et statistiques nous rappellent des éléments marquants des Jeux olympiques de Montréal et révèlent des réalités méconnues.
Jusqu’en 1964, pendant tout l’hiver, les navires ne pouvaient plus rejoindre Montréal, emprisonnée dans la glace. L’arrivée du premier bateau de l’année amorçait alors un véritable retour à la vie.
Les difficiles conditions de vie des immigrants portugais avivent leur attachement au catholicisme. L’Église, puissant élément d’identification, contribue durablement à la cohésion de la communauté.
À la fin des années 1960, la jeunesse conteste l’ordre établi et incarne la modernité. Expo 67 est un des catalyseurs du basculement des jeunes Montréalais dans une ère nouvelle.