Après des études en art à Florence, Guido Nincheri s’établit à Montréal et devient un décorateur d’églises prestigieux. Ses œuvres magnifiques ornent de nombreux lieux de culte en Amérique du Nord.
Guido Nincheri fabrique des vitraux dans un local du boulevard Pie-IX, dès le milieu des années 1920. Il crée des centaines d’œuvres exceptionnelles dans cet atelier maintenant accessible au public.
La Petite Italie est le cœur de la présence italienne à Montréal. Pourtant, les Italo-Montréalais se sont installés dans tous les quartiers et colorent généreusement le paysage de la ville.
À l’aube du XXe siècle, des milliers de saisonniers italiens arrivent au printemps pour travailler sur les grands chantiers du pays. Ils annoncent une vague migratoire qui marquera Montréal.
Rue Saint-Laurent, lorsque les odeurs de café et de tomates prennent d’assaut vos narines et que les drapeaux vert, blanc, rouge happent votre œil, vous savez être rendu dans la Petite Italie.
Fondatrice de la première communauté de femmes missionnaires au Canada, Délia Tétreault a œuvré à Montréal. Mais son action a retenti jusqu’en Asie de l’Est.
Dans les années 1930, quelques Italo-Montréalais portent la chemise noire. Peu significatif pour le commun des citadins, le port de cet habit révèle pour les Italiens un appui au régime fasciste.
Qu’ils soient parmi les fondateurs de la ville ou arrivés au XXIe siècle, les immigrants de l’Ouest et du Sud de l’Europe colorent Montréal de leur présence séculaire.
Lors de la crise de Saint-Léonard, les Italo-Montréalais se font entendre sur la question de la langue d’enseignement. C’est un épisode marquant de leur intégration au système scolaire.
Le Hall Mazzini, le commerce de la famille Di Lallo ou encore l’église Saint-Jean-Bosco révèlent l’importance de la communauté italienne installée dans Ville-Émard dès le début de son développement.