L’inspiration de fonder Montréal vient à Le Royer de la Dauversière en 1635, à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il crée une société qui soutiendra activement ce projet pendant plus de 20 ans.
Parcourons Montréal en 1734, et imaginons la vie des habitants de cette petite ville coloniale, française et catholique. Cité de commerçants et de militaires, elle couvre le Vieux-Montréal actuel.
Les difficiles conditions de vie des immigrants portugais avivent leur attachement au catholicisme. L’Église, puissant élément d’identification, contribue durablement à la cohésion de la communauté.
Gens d’Église, de guerre, de commerce et de métier, mais aussi petites gens peuplent le Montréal de la Nouvelle-France. Dans cette société, tous se connaissent, mais ne se fréquentent pas forcément.
Au cours des décennies, dans un environnement sécuritaire et chaleureux, les diverses Maisons d’accueil du Chaînon ont offert des services adaptés à des fillettes et à des femmes de tous âges.
Depuis neuf décennies, Le Chaînon vient en aide aux femmes les plus démunies. Fondé par Yvonne Maisonneuve, cet organisme montréalais s’appuie toujours sur des principes généreux et humanistes.
Considérées comme des missionnaires urbaines, les Associées offrent leur vie à Dieu en prenant soin des femmes. Cet apostolat laïque requiert bien des qualités, dont énergie et désintéressement.
La foi en la Providence a guidé Yvonne Maisonneuve et les Associées dans leur œuvre charitable. La Providence est-elle à l’origine de la profonde solidarité qui anime toujours l’association?
Au milieu du XXe siècle, Le Chaînon a œuvré pour prévenir la déchéance des jeunes filles. Il a notamment accueilli, dans les gares et le port de Montréal, les nouvelles citadines démunies.
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