À partir des années 1880, de nombreux clubs sportifs et les premiers Carnavals d’hiver offrent de nouveaux divertissements à l’élite bourgeoise montréalaise. Mais ces plaisirs lui sont réservés.
Dans les années 1950-1960, le défilé de Noël du magasin Eaton rassemble à Montréal 11 000 enfants figurants et entre dans les foyers grâce à la télévision. Depuis, les traditions ont changé.
Jusqu’en 1964, pendant tout l’hiver, les navires ne pouvaient plus rejoindre Montréal, emprisonnée dans la glace. L’arrivée du premier bateau de l’année amorçait alors un véritable retour à la vie.
Les difficiles conditions de vie des immigrants portugais avivent leur attachement au catholicisme. L’Église, puissant élément d’identification, contribue durablement à la cohésion de la communauté.
Le boum démographique des années 1960 ainsi qu’une immigration aux origines nouvelles ont transformé Montréal. Ouverte sur la planète entière, Expo 67 a été une introduction à cette métamorphose.
Le statut de la femme a fluctué au cours du XXe siècle au gré des événements historiques et des revendications féministes. Expo 67 a lieu à une période clé de cette évolution.
La religion a une présence indéniable à Expo 67, sous des formes cependant adaptées au contexte des années 1960. Comme ailleurs, l’Église y est en perte de vitesse.
Expo 67 a été le sujet de milliers de clichés. Plusieurs visiteurs témoignent de leur engouement pour la prise de photographies à l’époque.
La société occidentale des années 1960 connaît un véritable bouillonnement politique, social, culturel. Comme ailleurs dans le monde, les jeunes Québécois aspirent à de grands changements.
À la fin des années 1960, la jeunesse conteste l’ordre établi et incarne la modernité. Expo 67 est un des catalyseurs du basculement des jeunes Montréalais dans une ère nouvelle.