En 2016, les rythmes de la 41e édition de la Carifête ont rassemblé, comme chaque année, quelque 100 000 personnes. Cette fête caribéenne rappelle que Montréal est aussi un peu antillaise.
Une voix de crooner, un modèle de vigueur et d’élégance sur scène, ainsi se souvient-on de Joe Trouillot, ce grand homme de spectacle qui a fait danser les foules de Port-au-Prince à Montréal.
Dans les années 1930 et 1940, le Rockhead’s Paradise a connu une popularité folle. Son fondateur, Rufus Rockhead, a été le premier propriétaire noir d’un club à Montréal.
Au début du XXe siècle, l’Afrique est peu connue des Montréalais. C’est à travers les lunettes des missionnaires qu’ils en font la découverte.
Acteur, chroniqueur à Radio-Canada international, co-fondateur du festival Vues d’Afrique, et plus encore, Ousseynou Diop a largement contribué à établir des ponts entre Montréal et le continent africain.
Au cours du XXe siècle, les relations entre Montréal et le Rwanda évoluent et s’intensifient. Après l’époque des missionnaires et des formations universitaires vient celle des réfugiés.
La présence affirmée de Haïtiens dans le paysage montréalais, culturel ou politique, est le signe d’une communauté nombreuse et dynamique, implantée dans la métropole depuis plusieurs décennies.
Devenu le premier policier noir de l’histoire du Québec en 1974, Édouard Anglade a été un leader communautaire à Montréal. Il est un modèle de réussite pour les jeunes Montréalais afrodescendants.
Employée de la Ville pendant plus de 20 ans, Jocelyne Lorquet a œuvré à accroître l’accessibilité et l’inclusion, et a travaillé auprès des jeunes pour favoriser une future mixité professionnelle.
La carrière de Patrice Vilcéus au sein du SPVM a été marquée par des missions délicates et l’obtention de postes de commandement. Durant ces 30 années, il a combattu le racisme dans l’institution.