Construit en 2004, en même temps que le pavillon Jean-Coutu et l’agora Morris-et-Rosalind-Goodman, le pavillon Marcelle-Coutu, forme, avec ces deux bâtiments, un ensemble qui vient clore le développement du pôle scientifique, amorcé avec l’érection du pavillon André-Aisenstadt.
Ce complexe, qui loge l’Institut de recherche en immunologie et cancérologie (pavillon Marcelle-Coutu) et la Faculté de pharmacie (pavillon Jean-Coutu), est unique au Canada et témoigne de l’intérêt croissant pour les sciences biomédicales. De plus, la proximité de ces deux champs d’études permet un partage des connaissances qui contribue à accroître le leadership de l’Université de Montréal dans ce domaine.
Situé dans le secteur central du campus, dominé par le pavillon Roger-Gaudry, et bien visible en raison de son emplacement sur un promontoire naturel, le pavillon Marcelle-Coutu offre aux usagers une vue panoramique sur l’étendue nord de la ville et sur les Laurentides.
Conçu par le consortium formé des firmes Jodoin Lamarre Pratte et Associé architectes, Birtz Bastien, NFOE et Associés architectes et Lemay architectes, il présente, avec son parement de brique jaune et ses fenêtres en bandeau, un langage architectural inspiré de celui du pavillon Principal et de l’École polytechnique. Cela a pour effet de bien intégrer le bâtiment au parc immobilier existant et de créer une homogénéité, contribuant ainsi à accroître l’impact visuel du campus dans le paysage de la montagne.
Inauguré le 26 avril 2005, le pavillon Marcelle-Coutu s’inscrit dans la quatrième phase d’expansion du campus (1995-2008), laquelle est marquée par une tendance au mécénat du secteur privé. En guise de reconnaissance, l’université a donné au bâtiment le nom de l’épouse du célèbre pharmacien et homme d’affaires québécois.