L’uniforme du pompier est composé de différentes pièces, toutes essentielles à sa sécurité. Le poids de l’habit de combat intégral peut dépasser 50 livres. À lui seul, l’appareil de protection respiratoire individuel autonome (APRIA) pèse plus de 25 livres. Lorsqu’elle est trempée, la tenue d’intervention est de 7 à 10 livres plus lourde que lorsqu’elle est sèche.

Voici quelques notions essentielles rattachées à l’équipement du pompier.

Habit de combat

L'habit de combat des pompiers du SIM.

L’habit de protection est composé de trois couches. La couche extérieure protège contre l’eau et est fabriquée en kevlar, alors que la couche centrale protège contre l’humidité. La couche intérieure rembourrée protège quant à elle contre la chaleur.
Source : Service de sécurité incendie de Montréal

Bottes

Les bottes de pompier.

Les bottes, en cuir, sont dotées d’une coque de protection pour les orteils et d’une plaque d’acier dans la semelle pour protéger l’intervenant contre les perforations. L’intérieur de la botte est composé d’une couche de protection contre l’humidité semblable à celle de l’habit de combat. La semelle extérieure est en caoutchouc et antidérapante.
Source : Service de sécurité incendie de Montréal

Casque

Le casque est composé d’une coquille extérieure en thermoplastique. Une deuxième coquille est présente à l’intérieur du casque, en contact avec la tête. Celle-ci est composée d’uréthane et les sangles de contact avec la tête sont en nylon aramide. Sur les sites d’intervention, on peut distinguer des casques de différentes couleurs. Chacune d’entre-elles a sa signification bien précise, identifiant la fonction de la personne qui la porte.

Casque jaune

Un casque jaune de pompier.

Il est porté par les pompiers. Le casque jaune avec un triangle rouge signifie que le pompier est éligible à la fonction de lieutenant.
Source : Service de sécurité incendie de Montréal

Casque rouge

Un casque rouge d'officier.

Il est porté par les officiers aux opérations (grades de lieutenant et de capitaine).
Source : Service de sécurité incendie de Montréal

Casque blanc

Le casque blanc des cadres et des membres de la direction.

Il est porté par les chefs aux opérations, chefs de division, assistants-directeurs, directeurs adjoints et par le directeur du service.
Source : Service de sécurité incendie de Montréal

Casque bleu

Le casque bleu de l’instructeur des conducteurs.

Il est porté par l’instructeur des conducteurs, qui coordonne les manœuvres d’opérations véhiculaires lors d’interventions. Son rôle consiste notamment à positionner les véhicules au bon endroit et à assurer une bonne alimentation en eau aux véhicules autopompes.
Source : Service de sécurité incendie de Montréal

Casque orange

Le casque orange des pompiers enquêteurs.

Il est porté par les pompiers enquêteurs de la Section de la recherche des causes et des circonstances d’incendie.
Source : Service de sécurité incendie de Montréal

APRIA

L’appareil de protection respiratoire individuel autonome (APRIA) est une partie d’équipement essentielle. Avant chaque début de quart de travail, les pompiers vérifient leur partie faciale, l'état général de l'appareil ainsi que les niveaux d'alarmes.

En route vers une intervention incendie, les pompiers s'arriment à leur appareil respiratoire à l'intérieur du véhicule. Une fois sur les lieux, ils s'assurent de bien ajuster les sangles et mettent la partie faciale à leur cou. Ce n'est que si une intervention est nécessaire que les pompiers endossent la partie faciale et s'alimentent en air respirable.

La partie faciale est ajustée par des sangles et est étanche. L'appareil respiratoire est quant à lui muni d'une bouteille d'air pressurisé et filtré. La pression contenue dans la bouteille est de 4500 lbs/po2 pour une autonomie d'environ 25 à 30 minutes, selon la demande de l'individu. L'appareil est aussi muni de lecteurs de pression et d'avertisseurs sonore et visuel. Il est aussi muni d'une alarme contre la chaleur extrême et de détecteurs d'inertie dans le cas où la vie du pompier serait en situation critique.

L'appareil respiratoire pèse 26 livres et se porte en tout temps dans la zone périlleuse, souvent pendant plus d'une heure. Le pompier se ravitaille en air frais dans une zone sécurisée et retourne au besoin à l'intervention. L'ensemble de l'appareil respiratoire subi un examen complet chaque année. La bouteille doit passer un test hydrostatique à tous les cinq ans et sa durée de vie est de 15 ans. 

La partie faciale de l’appareil de protection respiratoire individuel autonome.

La partie faciale de l’appareil de protection respiratoire individuel autonome.
Source : Service de sécurité incendie de Montréal

La bouteille d’air pressurisé avec sangles et harnais de l'appareil de protection respiratoire individuel autonome.

La bouteille d’air pressurisé avec sangles et harnais.
Source : Service de sécurité incendie de Montréal