L’histoire du Mile End rural reste mal connue. Quelques témoignages du XIXe siècle offrent toutefois un éclairage précieux sur la naissance d’un des quartiers les plus emblématiques de Montréal.
Véritable pastiche des châteaux de la Loire, l’édifice n’a abrité les élus de Saint-Louis que quatre ans, les coûts de sa construction ayant précipité l’annexion de la municipalité à Montréal.
Entre légende et histoire, les « Pieds-Noirs » se sont taillé une solide réputation. Ces gaillards, tantôt voyous, tantôt notables, ont toujours été fiers de leurs clans.
Deux familles — l’une d’origine anglaise, l’autre d’origine américaine — s’uniront et contribueront largement à modeler le visage du Plateau Mont-Royal, pendant quatre générations.
Parmi les nombreuses familles peuplant le Mile End au début du XXe siècle, celle des sœurs McNulty détonne. C’est en effet Annie, une célibataire de 26 ans, qui dirige la maisonnée.
Trois générations de Beaubien ont contribué à modeler le visage actuel du Plateau Mont-Royal. La famille a également joué un rôle essentiel dans la création et le développement d’Outremont.
L’histoire du Mile End au XXe siècle est étroitement associée à celle de la communauté juive. Deux institutions, aux visées contrastées, y ont profondément laissé leur marque.
Tanneries et carrières ont fortement marqué l’histoire du Mile End, car elles ont conduit à l’édification d’un premier village, puis à la création de la municipalité de la Côte-Saint-Louis.
Malgré une histoire parsemée de conflits et de menaces de destruction, le cinéma Rialto est aujourd’hui un des édifices patrimoniaux phares du Mile End.