Lieu essentiel pour la communauté noire de la Petite-Bourgogne et de Montréal, l’Union United Church est associée à deux figures marquantes, Anne Greenup et le révérend Charles Este.
Le documentaire réalisé à l’occasion des 25 ans du Centre Afrika met en valeur l’approche humaine de cet organisme qui soutient l’intégration des Africains dans la société montréalaise.
Condamnée pour incendiat, Angélique était une esclave noire, arrivée à Montréal en 1729. Les documents du procès dévoilent certains pans de la vie de cette jeune femme, révoltée ou bouc émissaire.
Le 1er août 1834, dans le port de Montréal, on célèbre la mise en vigueur de la Loi de l’abolition de l’esclavage dans les colonies britanniques. On trinque à la santé de l’Empire!
En 2016, les rythmes de la 41e édition de la Carifête ont rassemblé, comme chaque année, quelque 100 000 personnes. Cette fête caribéenne rappelle que Montréal est aussi un peu antillaise.
Plusieurs fois par année, Montréal s’anime aux rythmes africains lors d’événements culturels. Ces fêtes sont les signes visibles d’une présence dont on sous-estime parfois la force et les racines.
Oui, certains Montréalais ont réellement possédé des esclaves. On estime à 4000 le nombre de Noirs et d’Autochtones réduits en esclavage en Nouvelle-France puis dans la colonie britannique.
En juin et juillet 1983, des dizaines de manifestants scandent leur colère dans les rues de Montréal. La plupart sont des chauffeurs de taxi haïtiens. Quel est le motif de ces protestations?
La présence affirmée de Haïtiens dans le paysage montréalais, culturel ou politique, est le signe d’une communauté nombreuse et dynamique, implantée dans la métropole depuis plusieurs décennies.
Quartier industriel vibrant à la fin du XIXe siècle, la Petite-Bourgogne a hébergé plusieurs communautés culturelles au cours de son histoire.