En 1937, Léa Roback réussit à syndicaliser 5 000 ouvrières après une grève féminine d’une ampleur inégalée à Montréal. Sa vie durant, elle s’est dévouée « à la cause des femmes et de l’humanité ».
À partir des années 1950, les séfarades arrivent nombreux à Montréal. Leur venue modifie le visage de la communauté juive montréalaise, jusqu’alors à prédominance ashkénaze et anglophone.
Que ce soit par une église aux dômes impressionnants ou par un commerce aux saveurs européennes, la présence des Européens de l’Est à Montréal est visible dans tous les quartiers.
L’histoire du Mile End au XXe siècle est étroitement associée à celle de la communauté juive. Deux institutions, aux visées contrastées, y ont profondément laissé leur marque.
Le boulevard Saint-Laurent abrite la salle de spectacle montréalaise, la Sala Rossa. Alors que ses murs résonnent au rythme de la musique, les échos de son histoire restent à découvrir.
Des commerces, comme le célèbre restaurant Schwartz’s, représentent les emblèmes visibles d’une communauté dont les contributions sont passées à l’histoire.
Au début du XXe siècle, des milliers de juifs d’Europe de l’Est débarquent à Montréal et sont embauchés dans les usines. Ils apportent des idéaux politiques qui vont marquer les luttes ouvrières.
Au début du XXe siècle, peu de choix d’écoles s’offrent aux milliers d’enfants juifs qui arrivent à Montréal.
Louis Muhlstock, comme d’autres peintres juifs de Montréal, se consacre longtemps aux petites gens et aux paysages urbains. Artiste de renom, il est exposé au Canada et à l’étranger.
Venus d’Europe de l’Est, des artistes juifs peignent Montréal pendant l’entre-deux-guerres. Leur œuvre a annoncé la modernité et nous fait découvrir une page oubliée de l’histoire de la ville.