La fin du XIXe siècle voit l’entrée des Montréalaises à l’université. Plusieurs étapes ont mené à ce succès soutenu par la grande bourgeoisie, notamment les Molson et particulièrement Anne Molson.
Inaugurée en 1923, l’École des beaux-arts de Montréal offre une formation publique et professionnelle dans le domaine des arts. Elle comble ainsi un criant besoin, économique comme politique.
Pendant 136 ans, le High School of Montreal a préparé jeunes gens et jeunes filles à l’entrée à l’université. Cette école publique prestigieuse a occupé divers édifices, parfois toujours existants.
Des habitants de Ville-Émard se souviennent de la vie des ruelles, un espace où les adultes commerçaient et socialisaient, tandis que des tribus d’enfants y établissaient leur domaine.
Avec toujours autant d’acuité, le roman de Gabrielle Roy, Bonheur d’occasion, entraîne le lecteur au cœur du quartier Saint-Henri et témoigne de la dureté de la vie des ouvriers d’alors.
En transition, le Vieux-Montréal des années 1970 attire jeunes et anticonformistes. Sur la place Jacques-Cartier, la salle de spectacle de l’hôtel Nelson est l’un de ses lieux emblématiques.
L’été, Henri Malo amenait les Montréalais en bateau vers une petite île du lac Saint-Louis. Là, une plage magnifique et aménagée les invitait à se détendre et à s’évader.
Dans les années 1950-1960, le défilé de Noël du magasin Eaton rassemble à Montréal 11 000 enfants figurants et entre dans les foyers grâce à la télévision. Depuis, les traditions ont changé.
En 1927, un incendie cause la mort de 77 enfants dans un cinéma du quartier Hochelaga-Maisonneuve. La tragédie fait réagir le clergé qui veut tenir les jeunes loin des salles de projection.
La population chinoise immigrante à Montréal a augmenté de façon vertigineuse depuis les deux dernières décennies. En 2016, elle constituait 5,1 % de l’ensemble des immigrants récents.