Cette émouvante valise contient le trousseau de mariage d’une Italienne venue à Montréal avec ses trois enfants pour y rejoindre son mari et y immigrer.
C’est parce qu’elle a elle-même subi discrimination et exploitation que Faustina Bilotta décide de s’impliquer pour les droits des immigrantes.
Le film de Giovanni Princigalli (Ho fatto il mio coraggio) a été salué par plusieurs prix. Dans une approche informée et humaine, le documentariste y présente un aspect singulier de l’immigration italienne à Montréal.
Lorsqu’elle arrive à Montréal, au début des années 1970, Aoura ne parle que l’italien, est tricoteuse de formation et ne connaît personne. Vingt ans après, elle est décorée chevalière du Québec.
Qu’ils soient parmi les fondateurs de la ville ou arrivés au XXIe siècle, les immigrants de l’Ouest et du Sud de l’Europe colorent Montréal de leur présence séculaire.
Emilia De Minico, une Italo-Montréalaise installée dans le Mile-End depuis 1960, nous confie quelques-uns de ses souvenirs d’immigration.
Le Hall Mazzini, le commerce de la famille Di Lallo ou encore l’église Saint-Jean-Bosco révèlent l’importance de la communauté italienne installée dans Ville-Émard dès le début de son développement.
La famille Di Lallo a rendu bien des services à Ville-Émard, son quartier d’adoption. Ces immigrants italiens y ont créé, entre autres, un fameux restaurant et une équipe de hockey de renom.
Guido Nincheri fabrique des vitraux dans un local du boulevard Pie-IX, dès le milieu des années 1920. Il crée des centaines d’œuvres exceptionnelles dans cet atelier maintenant accessible au public.
Après des études en art à Florence, Guido Nincheri s’établit à Montréal et devient un décorateur d’églises prestigieux. Ses œuvres magnifiques ornent de nombreux lieux de culte en Amérique du Nord.