Petit chemin de campagne au milieu du XVIIIe siècle, la rue Sainte-Catherine devient une artère commerciale majeure à partir de 1890. Dès lors, elle entre dans le cœur des Montréalais.
Au XIXe siècle, aucun canal ou chemin de fer nord-américain ne se bâtit sans manœuvres irlandais. Pourtant, en 1843, 1300 ouvriers irlandais lancent une des premières grèves de l’histoire du Canada.
L’industrie touristique montréalaise prend son envol dès l’aube du XIXe siècle. Et déjà, les touristes apprécient les villages autochtones, les rapides de Lachine et les sports d’hiver!
Gens d’Église, de guerre, de commerce et de métier, mais aussi petites gens peuplent le Montréal de la Nouvelle-France. Dans cette société, tous se connaissent, mais ne se fréquentent pas forcément.
Le Red Light aux parfums illicites et aux plaisirs défendus cachait une autre réalité. Une fois les néons éteints, le jour levé, ses 4000 résidants se réveillaient, mangeaient, travaillaient…
En 1919, des émissions expérimentales sont diffusées à Montréal sous l’indicatif XWA. Un an plus tard, la XWA devient la première station radiophonique au monde à émettre selon un horaire régulier.
Des pans entiers du patrimoine bâti de la métropole disparaissent dans les années 1950 et 1960 au nom de la modernité. Il faut tout documenter. Des fonctionnaires sont à l’œuvre sur le terrain.
Pour briser l’isolement de l’immigration, les Portugais de Montréal se rapprochent et, progressivement, mettent en place des associations structurées qui diffusent leur langue et leur culture.
L’immigration portugaise au Québec est directement liée à la question du travail. Ainsi, dans les années 1950, de nombreux Portugais répondent à un programme fédéral de recrutement de travailleurs.
Arrivés seuls à Montréal, les Portugais choisissent leur nouveau quartier selon des liens familiaux déjà établis. Puis, le regroupement familial contribue à la forte croissance de la communauté.