Depuis les années 1970, les groupes autochtones se mobilisent dans la métropole québécoise pour se rendre visibles les uns aux autres et pour mettre en valeur leur culture.
Fondé en 1968, le Carrefour d’éducation populaire de Pointe-Saint-Charles est depuis au cœur de la vie communautaire du quartier.
Depuis 1972, le Centre N A Rive aide des immigrants, originaires d’Haïti et d’ailleurs, à s’intégrer à la société montréalaise, en appliquant les principes de l’économie sociale et solidaire.
Petites-Mains, entreprise montréalaise d’insertion sociale, vient en aide aux femmes immigrantes en risque d’exclusion sociale. Son succès prouve l’efficacité de sa méthode.
À la fin du XIXe siècle, les écoles montréalaises existantes accueillent un nombre croissant d’élèves immigrants. Cependant, des écoles portées par les communautés culturelles voient aussi le jour.
Créé en 1861, l’Institut Nazareth offre éducation et hébergement aux personnes aveugles de Montréal. Premier établissement de ce type au Canada, il laissera sa marque dans le paysage de la ville.
Au milieu du XIXe siècle sont créés les premiers établissements consacrés à l’éducation des sourds à Montréal. Il en émergera une dynamique communauté, ayant une langue et une culture distinctes.
Créées en 1969, les classes d’accueil se déploient après l’adoption de la Charte de la langue française en 1977. Dans les années 2000, elles se multiplient pour répondre à une demande grandissante.
L’histoire de l’école Riverside, autrefois située au sud-est de Pointe-Saint-Charles, est intimement liée à celle des habitants de ce secteur, longtemps tributaire de l’industrie ferroviaire.
L’école Platon et l’école Socrate, créées pour promouvoir la langue, la religion et la culture grecques, témoignent aussi des divisions qui existent au début du XXe siècle au sein de la communauté.