En 2016, les rythmes de la 41e édition de la Carifête ont rassemblé, comme chaque année, quelque 100 000 personnes. Cette fête caribéenne rappelle que Montréal est aussi un peu antillaise.
Plusieurs fois par année, Montréal s’anime aux rythmes africains lors d’événements culturels. Ces fêtes sont les signes visibles d’une présence dont on sous-estime parfois la force et les racines.
La présence affirmée de Haïtiens dans le paysage montréalais, culturel ou politique, est le signe d’une communauté nombreuse et dynamique, implantée dans la métropole depuis plusieurs décennies.
Une voix de crooner, un modèle de vigueur et d’élégance sur scène, ainsi se souvient-on de Joe Trouillot, ce grand homme de spectacle qui a fait danser les foules de Port-au-Prince à Montréal.
Au cours du XXe siècle, les relations entre Montréal et le Rwanda évoluent et s’intensifient. Après l’époque des missionnaires et des formations universitaires vient celle des réfugiés.
Dans les années 1930 et 1940, le Rockhead’s Paradise a connu une popularité folle. Son fondateur, Rufus Rockhead, a été le premier propriétaire noir d’un club à Montréal.
Au début du XXe siècle, l’Afrique est peu connue des Montréalais. C’est à travers les lunettes des missionnaires qu’ils en font la découverte.
Acteur, chroniqueur à Radio-Canada international, co-fondateur du festival Vues d’Afrique, et plus encore, Ousseynou Diop a largement contribué à établir des ponts entre Montréal et le continent africain.