Sa vie durant, Gábor Boros a recherché ses racines dans sa Hongrie natale tout en s’ancrant dans son pays d’accueil. Car, même parfaitement intégré, il est impossible de nier d’où l’on vient.
Le patrimoine photographique montréalais offre un ensemble documentaire d’une formidable richesse. Nous le devons à des maîtres photographes, mais aussi à la photographie commerciale et privée.
Attiré par la Révolution tranquille, le photographe portugais Jorge Guerra s’installe à Montréal en 1970. Il y poursuit une œuvre imprégnée de réalisme et marque la vie culturelle de la métropole.
La mémoire, l’immigration et le métissage sont les thèmes de l’œuvre de Serge Emmanuel Jongué. Le regard du photographe sur sa ville d’adoption, Montréal, a aussi enrichi sa quête identitaire.
Dans les années 1930 naît le renommé restaurant Au lutin qui bouffe. Pendant plus de trois décennies, la qualité de sa cuisine et sa grande originalité en font un lieu phare des nuits montréalaises.
Figure de la culture gaie montréalaise, Alan B. Stone est un photographe passionné qui a construit une œuvre inspirée autant par les paysages urbains que les culturistes ou les sites naturels.
Jeune adolescent, Roger La Roche visite le chantier d’Expo 67, puis travaille sur le site de l’exposition qu’il explore à maintes reprises. Il dévoile ici, avec passion, ses nombreux souvenirs.
Parmi les magnifiques villas du XIXe siècle qui subsistent à Montréal, figure la maison William-Notman. De style néoclassique, elle fut achevée en 1845 selon les plans de John Wells.
Jean-Paul Gill a été photographe pour la Ville de Montréal de 1951 à 1983. C’est lui qui arpenta les rues du Red Light et de Goose Village pour faire l’inventaire des lieux.
Des pans entiers du patrimoine bâti de la métropole disparaissent dans les années 1950 et 1960 au nom de la modernité. Il faut tout documenter. Des fonctionnaires sont à l’œuvre sur le terrain.