Chef-d’œuvre de l’ingénierie québécoise, le pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine a permis le franchissement du Saint-Laurent, mais a nécessité la destruction du cœur villageois de Longue-Pointe.
Déposé sur 24 piliers et assemblé par 1,5 million de rivets, le pont Victoria, long de 2,79 km et pesant plus de 9000 tonnes, a été réalisé en cinq ans grâce au labeur de jusqu’à 3000 ouvriers.
Créées en 1969, les classes d’accueil se déploient après l’adoption de la Charte de la langue française en 1977. Dans les années 2000, elles se multiplient pour répondre à une demande grandissante.
Au milieu du XIXe siècle sont créés les premiers établissements consacrés à l’éducation des sourds à Montréal. Il en émergera une dynamique communauté, ayant une langue et une culture distinctes.
À la fin du XIXe siècle, les écoles montréalaises existantes accueillent un nombre croissant d’élèves immigrants. Cependant, des écoles portées par les communautés culturelles voient aussi le jour.
Les critiques portées contre la police de Montréal dès les années 1940 culminent lors de l’enquête Caron. La professionnalisation du métier de policier règlera progressivement plusieurs problèmes.
En vigueur dans les années 1920, la prohibition est à l’origine du monopole étatique en matière d’alcool et de l’institution qui deviendra la Société des alcools du Québec.
Avant que ne soit créé un service de police municipal indépendant, la sécurité dans Montréal était assurée par diverses organisations, officielles, mais plus ou moins efficaces.
Dans les années 1920, le F.B.I. visite le laboratoire de recherches médicolégales de Montréal, une ressource précieuse pour la police qui utilise les sciences depuis longtemps et avec succès.
À Montréal, on exerce le métier de policier depuis 1865. Durant les décennies qui ont suivi la création du Département de police, cette activité s’est fortement professionnalisée.