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Tsuga du Canada

Végétaux indigènes

Légende : Port du tsuga du Canada.
Source : Wikipedia, http://en.wikipedia.org/wiki/File:Tsuga_canadensis_morton.jpg
Credit : Bruce Marlin, 2007

Groupe d'onglets

Informations générales

Description et éléments caractéristiques

La pruche du Canada est un conifère pouvant atteindre une hauteur de 20 à 25 m.
Son tronc est droit et sa cime est pyramidale. Ses branches sont horizontales, souvent tombantes et étagées.
L’écorce est brun grisâtre, écailleuse à l’état jeune, puis marquée de sillons profonds par la suite.
Ses feuilles persistantes ont la forme d’aiguilles plates à bout arrondi, mesurant de 8 à 13 mm de longueur. Elles sont vert foncé et présentent deux stries parallèles blanchâtres sur toute la longueur de leur revers.
Le fruit est un petit cône de 15 à 25 mm, à pédoncule court et large au milieu.

Énoncé d'intérêt

La pruche du Canada est un conifère à croissance lente qui peut mettre de 250 à 300 ans pour atteindre sa maturité et qui peut vivre jusqu’à 800 ans. C’est l’espèce qui peut le mieux supporter l’ombre épaisse. Elle est aussi la Gymnosperme du Québec la moins tolérante à l’égard du froid.
Son bois est mou, léger et cassant, mais plus fort que celui du pin blanc.
Au mont Royal, la pruche est peu fréquente; seuls deux sites présentent des semis qui pourront se développer avec toute la lenteur caractéristique à cette espèce.
La tordeuse des bourgeons de l’épinette ainsi que la spongieuse sont les deux insectes causant le plus de dommages chez la pruche. Cependant, l’expansion rapide du puceron lanigère arrivant du sud est préoccupante pour le Québec.
Pendant des milliers d’années, les Amérindiens ont apprécié les vertus médicinales de la pruche. C’est d’ailleurs avec un médicament obtenu à partir de sa résine qu’ils soignèrent le scorbut des navigateurs arrivés en Amérique au temps de Jacques Cartier.
À leur arrivée, les colons démontrèrent peu d’intérêt pour cet arbre. Au 19e siècle, elle fut utilisée surtout pour la pâte à papier, le tannage des peaux et les traverses de chemin de fer.
Aujourd’hui, les grandes qualités de ce conifère sont redécouvertes. Il est utilisé en aménagement ornemental, alors que les industries de la parfumerie et de la gomme à mâcher recherchent sa saveur particulière. L’aromathérapie, quant à elle, utilise son huile essentielle pour ses propriétés stimulantes et régulatrices du système nerveux. La pruche est aussi utilisée en ébénisterie.

Fréquence et statut : 
  • Rare
Type d'écosystème : 
  • Forestier
  • Affleurement rocheux
Type de sol : 
La pruche préfère généralement les lieux frais, humides, parfois secs, notamment les bas de pente rocheux. Peut pousser sur des sols acides. Au mont Royal, elle se trouve en pente douce à moyenne où la pierrosité est faible.
Type de drainage : 
  • Modéré
  • Imparfait

Fonctions et usages

  • Abri ou habitat faunique
  • Aménagements ornementaux
  • Comestible (humain)
  • Médicinale/pharmaceutique
  • Naturalisation
  • Nourriture pour la faune
  • Restauration de site dégradé ou perturbé
  • Autre

Documentations

Site internet

Références bibliographiques

BITSAS, André.  « L’HE de Pruche : “un grand” sage », dans Bioinfo rédaction. Bruxelles, Éditions Changer d’R, 2009, p. 25. [En ligne]. Consulté le 13-06-2012.

CENTRE DE RESSOURCES POUR PROPRIÉTAIRES FONCIERS EN COLLABORATION AVEC LE MINISTÈRE DES RICHESSES NATURELLES DE L'ONTARIO ET LE COLLÈGE SIR SANDFORD FLEMING. Bulletin de diffusion Ontario : La pruche du Canada. 1997. [En ligne]. Consulté le 14-06-2012.

COLLARD et Jean SAVARE.  « Question XLI, (posée par M. Jean des Cilleuls) : Qu’était la pruche? », dans Revue d’histoire de la pharmacie, 43e année, no 144, 1955, p. 53-54. [En ligne]. Consulté le 13-06-2012.

DURANT, Raymond. Guide vert : Les arbres. Paris, Solar, 1988, p. 15.

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GLADU, Frédérick, M. Arboquebecium :  Tsuga canadensis. [En ligne]. Consulté le  12-06-2012.

GODMAN, Richard M.,  Kenneth LANCASTER. Silvics Manual; Volume 1. Forests Services of Department of Agriculture of the United States of America. [En ligne]. Consulté le 12-06-2012.

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MARINEAU, Kim et Marie-Ève DION. Inventaire de la végétation terrestre du mont Royal 2006-2007. Rapport d’inventaire réalisé pour le Bureau du Mont-Royal. Montréal, Ville de Montréal, 2008, p. 79 et 98.

MINISTÈRE DE L'ÉNERGIE ET DES RESSOURCES NATURELLES. Petite flore forestière du Québec. Québec, Les Publications du Québec, 2e éd. rev. et augm. 1990, p. 16.

MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT DU QUÉBEC.  « Les bois de l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal », 2003. (Photographie aérienne analogique). 1:1400, couleur. [En ligne]. Consulté le 12-06-2012.

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WILLIAMS, Michael D. Arbres du Québec et de l’est de l’Amérique du Nord : guide d’identification. Saint-Constant, Broquet, 2008, p. 172.

Sites d'observation
Site d’observation 1 : Érablière argentée à frêne de Pennsylvanie
Arrondissement/ville : 
  • Ville-Marie
Nom de l'institution : 
Parc du Mont-Royal, au nord du chalet Kondiaronk (semis)
Adresse : 
Montréal 45° 30' 19.656" N, 73° 35' 18.9348" W
Sommet : 
  • Colline Mont-Royal
Unité topographique : 
Site d’observation 2 : Pessière blanche
Arrondissement/ville : 
  • Ville-Marie
Nom de l'institution : 
Parc du Mont-Royal, à l’ouest de l’antenne de Radio-Canada (semis)
Adresse : 
Montréal 45° 30' 15.2352" N, 73° 35' 30.1344" W
Sommet : 
  • Colline Mont-Royal
Unité topographique : 
Toposéquence
Localisation de la Pruche du Canada sur la toposéquence du Mont-Royal.

Espèce (latin)

Tsuga canadensis (L.) Carrière

Nom commun

Pruche de l’est

Genre

Tsuga

Famille

Pinacées