Érable rouge

Végétaux indigènes

Légende : Feuillage d'été d'un érable rouge.
Credit : © Trame-Verte

Groupe d'onglets

Informations générales

Description et éléments caractéristiques

L’érable rouge peut atteindre 40 m de hauteur. Ses fleurs rouges apparaissent avant les feuilles vertes aux sinus aigus, ce qui permet de le distinguer de l’érable à sucre.

L’écorce est gris pâle au début pour devenir brunâtre et crevassée sur les vieux arbres.

Les feuilles ont trois à cinq lobes larges fortement sinués. En été, elles sont vert sombre et lisses en surface. Leur dessous est gris et pubescent. Elles virent au rouge éclatant l’automne venu.

Les fruits, des samares attachées en paires serrées dont les ailes s’écartent l’une de l’autre rapidement, sont plutôt petits. Ils tombent tôt à la fin du printemps et germent sans délai.

Énoncé d'intérêt

L’érable rouge peut vivre entre 80 et 100 ans.

Au mont Royal, cet arbre occupe, les cuvettes et les creux de terrain mal drainés, ce qui correspond bien à son habitat naturel. Parmi tous les érables, c’est celui qui peut supporter la plus grande variété d’écosystèmes. Il est présent dans la plupart des forêts de feuillus de la Floride et du sud du Texas, jusqu’au nord du lac Saint-Jean. Sa grande capacité d’adaptation à différents climats et ses couleurs flamboyantes en automne en font un arbre de grand intérêt ornemental.
D’après la littérature, il est généralement associé avec l’érable argenté, le hêtre et les bouleaux. Au mont Royal, il est surtout accompagné du chêne rouge, de l’érable à sucre, de l’épinette blanche, des frênes d’Amérique et de Pennsylvanie.

Son bois possède plusieurs qualités qui permettraient des utilisations variées telles que le recouvrement de plancher, des armoires, boîtiers ou autre. Il est cependant peu exploité parce que sa croissance rapide provoque diverses malformations. Il constitue donc une récolte de faible qualité pour l’industrie forestière.

Les Premières Nations utilisaient son écorce comme analgésique, comme bain pour les inflammations aux yeux et les cataractes ainsi que contre les douleurs musculaires. En tisane, l’écorce interne servait à traiter la toux et la diarrhée.

Les premiers colons, quant à eux, l’utilisaient pour confectionner des teintures de couleur cannelle, brune ou noire, ainsi que des encres.

Fréquence et statut : 
  • Commune
Type d'écosystème : 
  • Forestier
  • Milieux humides
  • Milieux perturbés
  • Affleurement rocheux
Type de sol : 
L’érable rouge est probablement l’espèce forestière pouvant supporter le plus large éventail de types de sol, de textures, d’humidité, de pH et d’élévations en Amérique du Nord.
Type de drainage : 
  • Rapide
  • Bon
  • Modéré
  • Imparfait
  • Mauvais

Fonctions et usages

  • Abri ou habitat faunique
  • Aménagements ornementaux
  • Bande riveraine
  • Comestible (humain)
  • Médicinale/pharmaceutique
  • Naturalisation
  • Nourriture pour la faune
  • Restauration de site dégradé ou perturbé
  • Stabilisation de sol

Documentations

Références bibliographiques

BROUILLET, Luc, Frédéric COURSOL, Susan MEADES, Marc FAVREAU, Marilyn ANIONS, Pierrre BÉLISLE et Peter DESMET. « Acer rubrum », 2010. Base de données des plantes vasculaires du Canada. [En ligne]. Consulté le 18 -04-2012.

DURANT, Raymond. Guide vert : Les arbres. Paris, Solar, 1988, p. 199.

FRÈRE MARIE-VICTORIN. Flore Laurentienne. Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 2e éd. rev., 1964, p. 396. Préf. d’Ernest Rouleau.

GOOGLE MAPS. « Parc Mont-Royal, Montréal, Qc ». (Échelle variée). [Street-map]. [En ligne]. Consulté le 18-04-2012.

MARINEAU, Kim et Marie-Ève DION. Inventaire de la végétation terrestre du mont Royal 2006-2007. Rapport d’inventaire réalisé pour le Bureau du Mont-Royal. Montréal, Ville de Montréal, 2008, p. 38, 39, 75, 76, 79, 80, 88-90, 99, 104 et 111.

MINISTÈRE DE L'ÉNERGIE ET DES RESSOURCES NATURELLES. Petite flore forestière du Québec. Québec, Les Publications du Québec, 2e éd. rev. et augm. 1990, p. 71.

MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT DU QUÉBEC.  « Les bois de l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal », 2003. (Photographie aérienne analogique). 1:1400, couleur. [En ligne]. Consulté le 18-04-2012.

PIXABAY. Un site sur les images et les symboles. [En ligne]. Consulté le 08-06-2012.

RUSSELL, S. Walters et Harry W. YAWNEY.  « Red Maple: Acer rubrum L », dans Northeastern Area, s. d. [En ligne]. Consulté le18-04-2012.

VALOIS, Nicole, BEAUPRÉ et MICHAUD ASSOCIÉS. Analyse paysagère de l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal : Historique et caractérisation du paysage. Ville de Montréal, Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Conférence régionale des élus de Montréal, 2010, p. 88 et 89. [En ligne]. Consulté le 18-04-2012.

Sites d'observation
Site d’observation 1 : Érablière de Norvège
Arrondissement/ville : 
  • Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce
Nom de l'institution : 
Oratoire Saint-Joseph
Adresse : 
Montréal 45° 29' 34.7136" N, 73° 36' 57.9672" W
Sommet : 
  • Colline Westmount
Site d’observation 2 : Érablière argentée à frêne de Pennsylvanie
Arrondissement/ville : 
  • Ville-Marie
Nom de l'institution : 
Parc du Mont-Royal, au nord du chalet de la montagne.
Adresse : 
Montréal 45° 30' 20.304" N, 73° 35' 22.1784" W
Sommet : 
  • Colline Mont-Royal
Unité topographique : 
Site d’observation 3 : Érablière rouge
Arrondissement/ville : 
  • Ville-Marie
Nom de l'institution : 
Parc du Mont-Royal, au nord-est du stationnement de la maison Smith.
Adresse : 
Montréal 45° 30' 11.1564" N, 73° 35' 31.9128" W
Sommet : 
  • Colline Mont-Royal
Unité topographique : 
Site d’observation 4 : Robiniaie faux-acacia
Arrondissement/ville : 
  • Ville-Marie
Nom de l'institution : 
Parc Summit, près du chemin Hill Park Circle.
Adresse : 
Montréal 45° 29' 50.9604" N, 73° 36' 2.0376" W
Sommet : 
  • Colline Mont-Royal
Unité topographique : 
Toposéquence
Localisation de l'Érable rouge sur la toposéquence du Mont-Royal

Espèce (latin)

rubrum Linnaeus

Nom commun

Plaine

Genre

Acer

Famille

Acéracées