Cette œuvre réalisée d’après maquette a été créée dans le cadre du Symposium international de sculpture de Montréal, premier événement du genre à se tenir en Amérique du Nord.
Du 22 juin au 17 août 1964, douze sculpteurs de neuf pays avaient été invités à exécuter une œuvre monumentale dans l’un des plus vastes espaces verts de Montréal : le parc public du Mont-Royal.
Organisé par le sculpteur Robert Roussil, et la Société des symposiums canadiens, l’événement a été rendu possible grâce à la participation de gouvernement du Québec, de la Ville de Montréal et de partenaires privés. Divers objectifs avaient été fixés au nombre desquels se trouvait le désir de promouvoir la modernité en sculpture et d’acquérir des œuvres contemporaines.
Douze œuvres ont été érigées à cette occasion. Parmi celles-ci, onze sont toujours en place, celle de Robert Roussil ayant été démantelée, vers le milieu des années 1980.
En contribuant à la visibilité du Québec sur la scène artistique internationale, le Symposium sur la Montagne a marqué un tournant dans l’histoire des arts visuels québécois et favorisé la participation d’artistes canadiens à des symposiums étrangers. Il a également ouvert la voie à de nombreuses autres manifestations du même genre au Québec et à l’émergence d’un art public sculpté abstrait.
Né en URSS, Kosso Eloul représentait Israël. Avant de se décider pour Optimax, l’artiste avait d’abord envisagé les titres de Parti-pris et de Séparatisme pour sa sculpture mais, considérant le propos subversif, les organisateurs l’en avaient dissuadé. La sculpture est également appelée, de manière non officielle, Le Sphinx, un nom qui lui a été attribué spontanément par le public.