Le carrousel sauvage

Patrimoine artistique et commémoratif

Légende : Louis Chavignier, "Le carrousel sauvage", 1964.
Source : Collection Ville de Montréal Pierre
Credit : © David Giral, 2010

Groupe d'onglets

Informations générales
Propriétaire : 
Ville de Montréal
Emplacement : 
Précision de l’emplacement : 
Parc du Mont-Royal - Terrain adjacent à la Maison Smith
Matériaux : 
Pierre
Dimensions : 
Hauteur : 315 cm, Diamètre au sol : 20 m

En pierre calcaire de Saint-Marc de la formation géologique de Deschambault, la sculpture est constituée de cinq blocs monolithiques texturés d’environ un mètre de large chacun, coiffés de deux pierres plates horizontales et disposés en cercle sur une fondation en béton armé. Douze autres pierres également texturées et grossièrement taillées ont été aménagées dans un rayon d’environ 20 mètres pour servir de bancs et de tables.

Installée en retrait au sommet d’un monticule entourée d’arbres matures l’œuvre du parc du Mont Royal se distingue par sa configuration et la manière particulièrement efficace dont elle s’intègre au paysage.

Interprétation

Comme son titre le rappelle, Le carrousel sauvage s’inscrit dans la série des Manèges, un ensemble architectural évoquant le jeu et les chevaux auquel l’artiste travailla de 1962 à 1969.,
Baignant dans une aura de magie et de mystère, cette œuvre sobre et simple se présente comme un lieu ouvert et animé, public ou privé selon l’expérience qu’on en fait ou l’angle sous lequel on l’aborde.

Sa structure rappelle celle d’un dolmen et fait songer à un temple primitif. Elle évoque les vestiges de la fin du néolithique et autres constructions mégalithiques de l’Auvergne, la région française où Chavigner est né.

La couleur gris sombre et l’aspect rugueux de la pierre calcaire de Saint-Marc-des-Carières lui confèrent une solidité primitive. Le traitement de la surface, en revanche, suggère l’usure de toute chose, comme si l’artiste voulait, en prenant possession de l’espace, arrêter le temps et défier la mort.

Installée en retrait des autres sculptures, dans un lieu où elle ne peut être que le centre de l’attention, cette œuvre permet au spectateur de s’imprégner de l’œuvre et d’en faire l’expérience.

Documentations

Références bibliographiques

LES AMIS DE LA MONTAGNE. Dossiers.

LES AMIS DE LA MONTAGNE. Site Internet. [En ligne]. www.lemontroyal.qc.ca. Consulté le 18 février 2010.

« Le Carrousel sauvage, (SISM-64) », dans L’art public à Montréal : La collection municipale. [En ligne]. http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=678,1154690&_dad=portal&.... Consultée le 8 mars 2010.

« 1922-1972, Chavignier parmi nous ». Discours de François Mathey, directeur du Musée des Arts décoratifs de Paris, au Kunstkring de Rotterdam à l’occasion du vernissage de l’exposition des sculptures de Louis Chavignier, le 21 décembre 1962 (Chavignier est mort en 1972). 

FISETTE, Serge. Symposiums de sculpture au Québec, 1964-1997. Montréal, Centre de diffusion 3D, 1997, 97 pages.

MÉNARD, Stéphanie. « L’art sur le mont Royal; Adaptation du parcours sur les arts », dossier documentaire par le Centre de la montagne inc. Septembre 2000, 12 pages.

MOULIN, Raoul-Jean. « Chavignier et le paysage de sa dramaturgie », dans Chavignier, 1922-1972, proposition pour une rétrospective. Ville de Vitry sur Seine, centre d’Animation culturelle, Galerie municipale, mars-avril 1973.

ROBILLARD, Yves. « Hier soir, fin du symposium sur la montagne. De quel intérêt cette rencontre est-elle pour la sculpture canadienne? », Le Devoir, 18 août 1964.

ROBILLARD, Yvon. Le Devoir, 25 juillet 1964.

VIAU, Guy. « Un symposium sur le Mont-Royal », Vie des arts, hiver 1965, no 37, p. 26-31.

VILLE DE MONTRÉAL. Dossiers Art public.

VILLE DE MONTRÉAL. Site Internet du Bureau d’art public.

Auteur

Chavignier, Louis Emmanuel (1922-1972)

Type

  • Œuvre d'art

Arrondissement/ville

  • Ville-Marie

Sommet

  • Colline Mont-Royal

Unité topographique

  • L'entre-monts