Diplômé de l’École des beaux-arts de Montréal en 1929, Félix Racicot (Saint-Robert, 1903 – Sorel, 1973) devient membre de l’Association des architectes de la province de Québec deux ans plus tard, après quoi il ouvre un bureau à Sorel. Il collabore avec dom Paul Bellot pour la réalisation de l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac de 1939 à 1941. Cette collaboration influence une partie de son œuvre si on en juge par le séminaire Sainte-Trinité à Saint-Bruno et le Collège Saint-Jean en 1941, lequel fait aujourd’hui partie du cégep Saint-Jean-sur-Richelieu. Il réalise d’autres œuvres au Québec, dont un bon nombre en Montégérie comme l’église Saint-Maxime en 1946-1947 à Sorel, le presbytère de la cathédrale Saint-Jean-l'Évangéliste en 1956-1957 à Saint-Jean-sur-Richelieu et l’église Saint-Charles-Borromée à Longueuil en 1960.
Au début des années 1960, il réalise pour les sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-Marie la conception des pavillons Marie-Victorin et Vincent-D’Indy, incluant la salle Claude-Champagne. Aujourd’hui, la faculté de l’éducation et celle des arts et sciences occupent le pavillon Marie-Victorin. Le pavillon Vincent-D’Indy est occupé par la faculté de musique de l’Université de Montréal.