Au cours des années 1960, Hydro-Québec développe, à l’échelle internationale, son expertise en matière d’hydroélectricité. À la même période, le campus, alors dans sa deuxième phase de développement (1960-1968), connaît un accroissement rapide et considérable de son parc immobilier. La construction du poste Hydro-Québec est attribuable à cette expansion, laquelle a nécessité une alimentation importante en électricité. En s’alliant à Hydro-Québec, l’Université de Montréal se dote d’une technologie de pointe pour répondre à ses besoins.
À l’instar des autres bâtiments de services, soit le pavillon de la Direction des immeubles et la centrale thermique, le poste Hydro-Québec présente une architecture issue du courant fonctionnaliste. Ses volumes simples en béton brut, sans ornementation, sont conçus en fonction des équipements à abriter.
En raison de ses dimensions et de son emplacement derrière le pavillon Roger-Gaudry, le bâtiment est discret sur le campus, passant presque inaperçu. Le site sur lequel il prend place a été aplani. À la droite du bâtiment, un escarpement rocheux apparent donnant sur le stationnement du pavillon René-J.-A.-Lévesque présente la géologie de la montagne. L’aménagement d’un escalier, à proximité du poste Hydro-Québec, témoigne de la dénivellation d’origine du terrain et facilite la circulation piétonne entre le plateau où se trouve le pavillon Roger-Gaudry et celui où ont été construits la centrale thermique, le pavillon de la Direction des immeubles et le Centre des technologies de fabrication en aérospatiale.