En 1925, marcher sur la rue Notre-Dame Est, de Saint-Laurent à Berri, c’était découvrir la Petite-Syrie, authentique cœur de la vie commerciale et culturelle de la communauté syro-libanaise.
Quelques milliers de personnes venues de la Syrie « historique » sont entrées au Canada avant 1940. Grâce notamment au travail, ces immigrants ont créé des liens sociaux au-delà de leur communauté.
Des groupes minoritaires au sein de la société égyptienne émigrent à Montréal dès les années 1950. Au fil des décennies, l’immigration égyptienne dans la métropole se complexifie.
En 1979, trois immigrants libanais arrivés depuis peu à Montréal y ouvrent une modeste épicerie orientale. Quelques années plus tôt, un restaurant libanais avait été établi sur la même rue.
Le Montréalais d’origine libanaise Muhammad Saïd Massoud a mené un combat de près de 30 ans pour faire valoir les intérêts des Arabes, notamment ceux des Palestiniens.
En 1927, un incendie cause la mort de 77 enfants dans un cinéma du quartier Hochelaga-Maisonneuve. La tragédie fait réagir le clergé qui veut tenir les jeunes loin des salles de projection.
À partir des années 1960, la présence libanaise se diversifie et s’intensifie à Montréal, qui, 40 ans plus tard, compte la plus forte population originaire du Liban au Canada.