Au début du XIXe siècle, le modeste port de Montréal est inadapté aux ambitions commerciales de la métropole grandissante. Il sera pourtant le principal port céréalier nord-américain en 1926.
La construction du site d’Expo 67, en moins de 18 mois, est une prouesse d’ingénierie. Ce chantier pharaonien voit la création d’une île, l’agrandissement d’une autre île et la mutation d’une jetée.
Depuis la fin du XIXe siècle, une digue brise-glace retient les inondations printanières et protège le Vieux-Montréal. Fortement réaménagée pour l’Expo 67, elle est alors baptisée Cité du Havre.
Photographies anciennes et souvenirs familiaux nous emmènent à Lachine au courant du XXe siècle. La vie de certains habitants y était rythmée par le fleuve, mais aussi par le sens des affaires.
Il est attesté que l’île Bizard est accostable par traversier depuis plus de 200 ans. Toujours en place, le bac à traille est presque une curiosité et présente bien des charmes.
Espace vert et festif, le nouveau parc du Pied-du-Courant émerge d’un passé marqué par l’industrialisation. Il y a plus de 135 ans, il avait déjà pour vocation d’aérer les Montréalais.
Le 11 juillet 1940, Conrad Poirier photographie une troupe de théâtre sur les quais du club d’aviron de Lachine. Pour les amateurs de théâtre d’été, les jeunes artistes allègent le climat de guerre.
Datant de la fin du XIXe siècle, les demeures d’inspiration victorienne de la rue May ont disparu en 2015. Car cette ancienne voie a fait place au tout nouveau pont Samuel-De Champlain.
Déposé sur 24 piliers et assemblé par 1,5 million de rivets, le pont Victoria, long de 2,79 km et pesant plus de 9000 tonnes, a été réalisé en cinq ans grâce au labeur de jusqu’à 3000 ouvriers.
Dès la fin du XIXe siècle, le charme de Pointe-Claire attire bien des vacanciers montréalais. Là, ils profitent de clubs de navigation, de terrains de sport, mais aussi, admirent les premiers avions.