À la fin des années 1960, la jeunesse conteste l’ordre établi et incarne la modernité. Expo 67 est un des catalyseurs du basculement des jeunes Montréalais dans une ère nouvelle.
La société occidentale des années 1960 connaît un véritable bouillonnement politique, social, culturel. Comme ailleurs dans le monde, les jeunes Québécois aspirent à de grands changements.
Symbole d’entente entre les peuples, Expo 67 attire aussi des contestataires. Parmi eux, Donna Mergler, qui proteste contre la guerre du Vietnam lors du discours du président des États-Unis.
Expo 67 a offert aux jeunes un pavillon à leur image. Ce lieu de rencontre et d’expression a notamment accueilli près de 2000 artistes, des Sinners d’Outremont à Janis Joplin!
L’été 1967, Nicole Poliquin a la responsabilité, à Trois-Rivières, d’un kiosque d’information touristique sur l’Expo 67. L’étudiante obtient alors un accès privilégié à l’Exposition et au monde.
Une quinzaine de visites à l’Expo 67 ont marqué Jean Huard pour la vie. Avec enthousiasme, il évoque les activités, les lieux et les découvertes, sans oublier sa collection de souvenirs.
Bruce Allan, aujourd’hui architecte associé du groupe ARCOP à Montréal, raconte la conception de certains pavillons d’Expo 67 et sa participation à leur élaboration, en tant que stagiaire.
Après des semaines d’attente et de préparation, Denis Taillefer découvre enfin Expo 67! Il a 11 ans et le monde s’ouvre à lui. Le jeune Montréalais en profitera jusqu’au bout, et même un peu plus.
Dans les années 1950-1960, le défilé de Noël du magasin Eaton rassemble à Montréal 11 000 enfants figurants et entre dans les foyers grâce à la télévision. Depuis, les traditions ont changé.
Prise d’une fièvre tenace, Yolande Méthot a fait 54 visites d’Expo 67! Plus elle y allait, plus elle devait y retourner. Elle a relaté cette belle aventure humaine dans son Récit de l’Expo 1967.