En ce début du XXIe siècle, environ 35 millions de véhicules traversent annuellement le pont Jacques-Cartier. Et bien d’autres mesures peuvent qualifier cet emblème de Montréal.
Montréal étant situé au cœur d’un réseau hydrographique, sa fonction militaire, liée au ravitaillement, au transport des troupes et à l’organisation d’infrastructures militaires, s’est imposée d’elle-même.
À la fin du XIXe siècle, le fleuve gelé en hiver sur toute sa largeur force au chômage les débardeurs du port de Montréal. Cependant, des hommes s’activent au milieu de cette « banquise » d’eau douce.
Au début du XIXe siècle, le modeste port de Montréal est inadapté aux ambitions commerciales de la métropole grandissante. Il sera pourtant le principal port céréalier nord-américain en 1926.
Depuis la fin du XIXe siècle, une digue brise-glace retient les inondations printanières et protège le Vieux-Montréal. Fortement réaménagée pour l’Expo 67, elle est alors baptisée Cité du Havre.
L’été, Henri Malo amenait les Montréalais en bateau vers une petite île du lac Saint-Louis. Là, une plage magnifique et aménagée les invitait à se détendre et à s’évader.
La construction du site d’Expo 67, en moins de 18 mois, est une prouesse d’ingénierie. Ce chantier pharaonien voit la création d’une île, l’agrandissement d’une autre île et la mutation d’une jetée.
Photographies anciennes et souvenirs familiaux nous emmènent à Lachine au courant du XXe siècle. La vie de certains habitants y était rythmée par le fleuve, mais aussi par le sens des affaires.
Il est attesté que l’île Bizard est accostable par traversier depuis plus de 200 ans. Toujours en place, le bac à traille est presque une curiosité et présente bien des charmes.
Espace vert et festif, le nouveau parc du Pied-du-Courant émerge d’un passé marqué par l’industrialisation. Il y a plus de 135 ans, il avait déjà pour vocation d’aérer les Montréalais.