À la fin des années 1960, la jeunesse conteste l’ordre établi et incarne la modernité. Expo 67 est un des catalyseurs du basculement des jeunes Montréalais dans une ère nouvelle.
La société occidentale des années 1960 connaît un véritable bouillonnement politique, social, culturel. Comme ailleurs dans le monde, les jeunes Québécois aspirent à de grands changements.
Remontant à la Conquête, la division linguistique a connu à Montréal des périodes de virulence et d’apaisement. Cet antagonisme y demeure cependant un sujet de débat permanent.
Expo 67 a été le sujet de milliers de clichés. Plusieurs visiteurs témoignent de leur engouement pour la prise de photographies à l’époque.
La religion a une présence indéniable à Expo 67, sous des formes cependant adaptées au contexte des années 1960. Comme ailleurs, l’Église y est en perte de vitesse.
Le statut de la femme a fluctué au cours du XXe siècle au gré des événements historiques et des revendications féministes. Expo 67 a lieu à une période clé de cette évolution.
Le boum démographique des années 1960 ainsi qu’une immigration aux origines nouvelles ont transformé Montréal. Ouverte sur la planète entière, Expo 67 a été une introduction à cette métamorphose.
Au cours des XIXe et XXe siècles, divers groupes d’immigrants érigent dans Milton Parc des lieux de culte propres à leur confession. Ils servent leur foi, mais aussi le lien social.
Dans les années 1980, le gigantesque projet de coopératives du quartier montréalais Milton Parc est tout aussi emblématique que la lutte citoyenne qui en a été le prélude.
Le quartier montréalais Milton Parc a été le lieu d’une lutte emblématique entre citoyens et promoteurs immobiliers. Ce long conflit s’est déclaré à la fin des années 1960.